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Meurtre doublé de saucissonage de Cynthia en Inde: sur Internet, les RD-Congolais réclament justice

Cynthia Vechel Kadima, âgée de 30 ans, mère d’une petite fille de 8 ans, RD-congolaise vivant dans la ville d’Hyderabad en Inde, a été, dimanche 3 juillet dernier, assassinée par Rupesh Kumar Mohani, son mari indien âgé de 36 ans. A en croire les membres de la famille biologique de la défunte, son bourreau l’a poignardé avant de la brûler vive. C’est tellement révoltant que la toile s’enflamme. Sur les réseaux sociaux, les RD-Congolais se mobilisent pour que justice soit faite le plus vite possible. Cet émoi se justifie par le fait qu’en l’espace de quelque deux mois, deux RD-Congolais ont été déjà tués par les indiens dans leur pays. Face à cet assassinat, les RD-Congolais refusent de rester passifs. Ils montent au créneau pour que les indiens cessent de les maltraiter et pour qu’il n’y ait pas un troisième crime. Certains vont jusqu’à demander des sanctions à l’encontre des entreprises indiennes, dont le télécom Airtel, le plus grand investissement indien en RD-Congo.
«Chers compatriotes, le meurtre de notre concitoyenne, Cynthia Vechel Kadima, lâchement assassinée puis morcelée avant d’être brûlée ne doit nous laisser indifférents. Ainsi, je nous propose de protester vivement face à cette tragédie afin d’obtenir un jugement équitable et surtout plus de sécurité pour nos compatriotes vivant en Inde, en boycottant durant toute la journée du lundi 11 juillet 2016, le réseau Airtel, le plus grand investissement indien en RD-Congo et dont le propriétaire, Sunil Bharti Mittal, multimilliardaire, est un homme très influent en Inde et a donc un rôle majeur à jouer afin que justice soit rendue et que ces tueries cessent», propose un internaute RD-congolais sur Facebook. Et de poursuivre: «s’il vous plait, partagez ce message et surtout faites d’autres publications afin que l’information soit largement partagée. En l’espace de deux mois, deux compatriotes ont été assassinés en Inde, sans compter ceux qui y sont injustement maltraités. Il est temps d’agir… faut pas attendre une mort de plus!».
Très fâché contre les indiens, un autre RD-Congolais de la diaspora n’a pas pesé ses mots. Il s’exprime en ces termes: «franchement il y a des choses qui déchaînent ma fureur. Il n’y a pas de terme assez fort pour qualifier l’action noire commis par cet indien contre notre sœur RD-congolaise. Je dirais même que c’est diabolique de découper la mère de son enfant en morceau et brûler son corps par jalousie. Non, trop c’est trop avec ces violences en Inde. D’abord, c’était un jeune professeur et là une jeune mère de 30 ans. Comment un pays, fusse-t-il l’Inde, peut-il avoir tant de points négatifs: racisme, persécution des chrétiens et autres», a-t-il tapé avant d’ajouter: «ils se prennent pour des joyaux de beauté alors qu’aucune miss indienne n’a déjà remporté un concours. Si je croise un indien, il aura un spear. Et je pense que ce meurtre servira des leçons aux filles RD-congolaises qui versent trop dans la légèreté. Leur conception de l’amour est maintenant le matériel et l’argent. Leur devise est sans argent, pas d’amour». Selon les dernières informations, Rupesh Kumar Mohani se trouve entre les mains de la police indienne. L’opinion, quant à elle, attend une réaction musclée du gouvernement RD-congolais ainsi qu’une justice équitable.
René KANZUKU

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