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Kinuani vs Nawal: les GR trempés dans une affaire judiciaire entre privés

Contrairement aux allégations répandues sur les réseaux sociaux, l’affaire sur les deux immeubles sis n°144/A, Boulevard du 30 juin, opposant l’homme d’affaires RD-congolais, Kinuani Kikunda Didace dit Didi et la succession de Mme Nawal Kdouh, de nationalité libanaise, est encore en cours devant diverses juridictions compétentes. Même le jugement par défaut portant déguerpissement des Établissements Nawal des immeubles querellés a été suspendu suite à l’appel interjeté par la succession Nawal à la Cour d’appel de Gombe/Kinshasa. Mais Didi Kinuani, comme pressentant sa condamnation, a opté pour le gangstérisme, la loi de la force plutôt que la force de la loi. Eau et électricité coupées, liberté de mouvement totalement étouffée tantôt par de gros bras, des kulunas pur-sang, tantôt des éléments de la Garde républicaine -GR-!

Des résidents dont des propriétaires d’appartements sont soumis à une vie d’enfer! Ici, les festivités de fin d’année ont tout l’air d’halloween. Même une ambulance venue évacuer une octogénaire victime d’une crise hypertension artérielle a été empêchée d’entrer dans la concession. L’infortunée n’a eu la vie sauve que grâce à la solidarité des résidents… réduits en bêtes de somme. Des images circuleraient déjà dans les réseaux sociaux, montrant des agents de service de gardiennage Titan lynchés comme des vulgaires hors-la-loi par la vindicte populaire. Leur crime était d’avoir respecté leur mission de sécurité dans les immeubles dont question. Y a-t-il un ministre des Droits humains au Congo? Dans ces immeubles appelés à tort Kinuani Tower, le principe constitutionnel, selon lequel la vie humaine est sacrée, est insolemment foulée au pied par l’homme d’affaires RD-congolais, jouissant visiblement des complicités tant au sein de l’appareil judiciaire que dans les institutions politiques. Voilà des actes inhumains qui apporteraient de l’eau au moulin des opérateurs politiques qui soutiennent que l’État de droit ne serait que de façade en RD-Congo. 

Les travers de régimes d’antan sont revenus avec force? Tous les efforts consentis par le Président de la République et reconnus notamment par la FIDH, pour redorer l’image ternie de l’appareil judiciaire RD-congolais, tomberaient ainsi en ruine à cause de collaborateurs vénaux et véreux du Président qui profitent de leur position pour embarquer même des GR dans des sales besognes comme la DSP de triste mémoire! Des faisceaux d’indices attestent que Massamba Kinuani, collaborateur du Président Tshisekedi et frère de Didi Kinuani, manipulerait des services à la solde de son frère. D’où vient que les GR confondent leur mission à celle de la Police? Rappelons que Didi Kinuani a refusé d’entrer en possession de ses appartements, le 26 décembre 2019, conformément au contrat de partenariat et de partage des droits de propriété convenu le 14 avril 2014, entre lui et Mme Nawal. Fatshi sait que seule la justice, la vraie, fondée sur la réalité des faits, élève une Nation. Dans ce dossier, seul le respect de la parole donnée et coulée en force de loi doit primer.

Les éléments de la Garde républicaine déployée dans la concession querellée

Didi Kinuani, qui tient à récupérer sa parcelle dans son état pristin, sait  qu’il n’a apporté aucun centime pour la construction de deux immeubles qu’il a, au contraire, sollicité en chapelet des demandes d’argent auprès de feue Mme Nawal tantôt USD 100.000, tantôt 50.000, tantôt 23.000, qu’il a  convenu avec Mme Nawal de deux avenants au contrat dont le premier portait sur une redéfinition des plans de construction en tenant compte des apports de chacun et le second qui non seulement accordait deux niveaux supplémentaires au premier immeuble communément appelé Dikin center et un autre au second immeuble dit Dikin Tower, mais surtout consacré désormais la copropriété définitive et irrévocable. Et cet avenant vaut acte transactionnel!

Popol MAWAJA

Vicente MOLOKAYI

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