Les responsables du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication -CSAC- et ceux de l’Union nationale de la presse congolaise -UNPC- se sont rencontrés, lundi 20 juin 2022. Organisée au siège du CSAC, la réunion a été axée sur le renforcement des mécanismes de co-régulation entre le CSAC et l’UNPC dans le but de ramener les professionnels des médias au strict respect des règles de déontologie et éthique processionnelle.
Dans sa prise de parole, Tito Ndombi, président du CSAC, a martelé sur le fait que la diffusion d’une information doit faire l’objet d’un traitement responsable de la part du journaliste. Durant son exposé, le numéro 1 de cette institution d’appui à la démocratie exhorte les journalistes professionnels à apporter les informations de qualité pour lutter contre les fakenews dans les médias.
«En ce qui concerne la presse, je crois que le tout c’est d’apporter des informations de qualité. A côté de toutes les fausses informations, à côté de ces rumeurs, il faut que les journalistes traitent la bonne et meilleure information», a fait savoir Tito Ndombi.
De son côté, François Claude Kabulo Mwana Kabulo, chargé de la Commission de discipline de l’UNPC, a mis en exergue l’aspect pédagogique pour rappeler les principes de la profession aux journalistes, avant d’envisager des sanctions en cas de récidive. Il a également déploré le libertinage dont font montre les chevaliers de la plume et de micro dans leurs prestations.
Rappelons que peu avant la fin de cet échange, un communiqué a été lu par Chantal Kanyimbo, rapporteur du CSAC, sur lequel deux mesures majeures se sont dégagées: rencontre deux fois par mois entre le CSAC et l’UNPC en vue d’évaluer la pratique du métier d’informer des journalistes au quotidien et coordonner les efforts pour organiser les formations de renforcement des capacités au bénéfice des journalistes.
Triomphe EFONGE