Les yeux des Kinois sont, cette semaine, tournés vers le Tribunal de paix de Kinkole où ils attendent que le bon droit soit dit dans l’affaire qui oppose une richissime femme identifiée comme épouse d’un sujet chinois à un chef coutumier. Au centre de l’affaire dont la conscience des magistrats est mise à l’épreuve, se trouve être un fond de terre de plus de 12 ha situé au village Bangobamu, dans la commune de Maluku, juste en diagonale des installations du RENATELSAT, que cette femme reconnaît avoir acheté auprès des personnes non autrement identifiées.
sa ruse, moyens financiers à l’appui, elle est parvenue à faire arrêter le chef coutumier Fiston Lingwe Fabwene. Ce dernier était en détention préventive au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa -CPRK- pendant 3 mois. C’est suite à l’œil vigilant d’Inspection de service judiciaire que le dossier a été orienté vers le Tribunal de paix de Kinkole pour dire le bon droit en vue de promouvoir l’État de droit.
Le pouvoir de l’argent n’a plus de place dans un Etat de droit prôné par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, étant donné que tous les RD-Congolais sont égaux devant la justice. Voilà qui doit amener le Tripaix de Kinkole à dire le droit. Surtout le bon droit qui s’inscrit dans la vision du Chef de l’État.
«Nous sommes convaincus qu’avec le déroulement impartial du procès devant le Tribunal de paix de Kinkole, que la décision qui en sortira ne va pas gêner la République, moins encore les parties au procès. C’est pour nous l’occasion d’interpeller la haute hiérarchie de veiller sur les actes des magistrats étant donné que la justice élève une nation», ont soutenu les habitants du village Bangobamu.
Et d’ajouter: «nous savons que ce procès oppose une riche et un pauvre. Mais comme le Chef de l’État veut doter la RD-Congo d’un État de droit, nous sommes convaincus que nos magistrats du Tripaix de Kinkole qui sont dignes, consciencieux et toujours au service d’une justice distributive, ne seront pas séduits par la fortune de cette dame qui reconnait avoir acheté ce terrain auprès des personnes inconnues».
DK