En marge de la Journée internationale sur la dépénalisation de l’avortement célébrée le 28 septembre de chaque année, la vice- présidente du Réseau des jeunes parlementaires -RJP- de l’Assemblée nationale, la députée Tania Mokolon a présidé, jeudi 8 octobre 2020 à Pullman Hôtel, une conférence organisée par la Coalition de lutte contre les grossesses non désirées.
Placée sous le thème: «Oui, les femmes et les filles peuvent autogérer leur santé sexuelle et reproductive y compris l’avortement par la télémédecine», cette conférence a connu des moments forts en termes des messages, de partage des évidences et des témoignages des victimes des avortements clandestins. Dans son adresse, la députée Tania Mokolo a renouvelé l’engagement du Réseau des jeunes parlementaires de l’Assemblée nationale à travailler pour l’amélioration du cadre légal sur les grossesses voulues et non voulues.
«Je tiens à souligner que le renouvellement de l’engagement de notre Réseau consiste aussi à sensibiliser la population pour l’adaptation du protocole de Maputo à la culture des populations», a souligné la vice-présidente du RJP de la Chambre basse du Parlement RD-congolais. Dans son message, Tania Mokolo a beaucoup martelé sur les conséquences de l’avortement. Une manière pour cette élue de Makanza de tirer les oreilles de l’ensemble des femmes et des jeunes filles de la République.
Cette journée riche en enseignements a été une véritable réussite dans la mesure où les témoignages de nombreuses femmes victimes d’avortements clandestins ont attentionné plus d’une participante. Pour clôturer la journée en beauté, l’élue nationale du territoire de Makanza, dans la province de l’Equateur, a, au nom du président du RJP de l’Assemblée nationale Auguy Kalonji empêché, procédé à la remise des prix aux lauréats du Concours d’excellence. Tania Mokolo a réussi son pari de donner le go de la sensibilisation des femmes sur les conséquences des avortements.
Dorian KISIMBA
