Les jeunes vivant avec les VIH/SIDA en RD-Congo sollicitent une contribution financière nécessaire au gouvernement afin de lutter contre cette maladie. «Nous, les jeunes PVVIH, avons besoin du soutien financier et autre de la part du gouvernement pour qu’ensemble, notre pays soit au rendez-vous de 2030, notamment éliminer cette maladie», a déclaré Toussaint Ngundoli, coordonnateur national du réseau «Jeunesse espoir», en marge de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Il a, à cette occasion, rappelé au gouvernement que, pour mettre fin au VIH, il est nécessaire d’accompagner les victimes en vue de réduire, non seulement les nouvelles infections à VIH, mais aussi les décès dus au SIDA.
«Nous déplorons la lenteur du gouvernement dans l’accélération de la riposte à la pandémie, avec une faible contribution financière au niveau pays. Une situation qui fait que la lutte contre le VIH en RD-Congo soit également assurée par les financements des partenaires extérieurs», a-t-il déploré. Et d’ajouter: «la Jeunesse espoir salue le thème international de la JMS, à savoir: ‘’Confier le leadership aux communautés’’ sans oublier le thème national: ‘’Ensemble pour le renforcement du leadership de la communauté pour vaincre le VIH/SIDA d’ici fin 2030’’».
Selon lui, cette thématique les responsabilisent au premier plan afin de mener effectivement cette lutte de la base au sommet car, s’est interrogé le coordonnateur national de cette structure: «Qui peut transmettre le VIH? C’est celui qui vit avec. Qui peut mourir du SIDA? C’est celui qui vit avec le VIH». Œuvrant en RD-Congo, Jeunesse espoir a pour objectifs, entre autres d’améliorer l’estime de soi et de la confiance des jeunes vivants avec le VIH/SIDA de la RD-Congo, de protéger la santé et prévenir la transmission du VIH aux autres, de faire la promotion des droits et des devoirs des jeunes vivants avec le VIH/SIDA et PA par des séminaires des formations, de combattre par tous les moyens possibles les discriminations, stigmatisation et autres dénis des droits liés au VIH/SIDA chez les jeunes PVV.
Mymye MANDA