Les travaux de desserte en énergie électrique dans la capitale et plus précisément à Binza-UPN, dans la commune de Ngaliema, avaient démarré avec pompe donnant de l’espoir à chaque habitant du quartier Bumba quant à ce qui concerne le raccordement en courant électrique. Et pour beaucoup: «cette fois-ci, on va avoir du bon courant».
Au moment de la réhabilitation de l’avenue Zolana -reliant les quartiers Pompage et UPN en débouchant sur Rond-point Marine-, la Société nationale d’électricité -SNEL- était à pied-œuvre avec le placement des cabines beaucoup plus performantes et à même de fournir de la bonne électricité aux consommateurs. Opération bien applaudie par les clients de la SNEL qui voyaient leur calvaire prendre fin pour ne pas passer les festivités qui pointent à l’horizon dans la morosité. Mais seulement voilà, seule une partie du quartier Bumba a été servie, allant même jusqu’à bénéficier de l’éclairage public de bonne qualité. Et l’autre partie, rien du tout. Et, depuis lors, les jours passent et se ressemblent. Pour toute réponse à la question de savoir pourquoi cet abandon, les agents de la SNEL répondent en ces termes: «notre mission est terminée».
Comme si les clients de la SNEL habitant la partie abandonnée n’avaient pas droit à la lumière. Renseignements pris à ce sujet, cela est fait express dans le seul souci de rançonner cette population, avant de résoudre ce problème qui devient de plus en plus préoccupant. Sur ces entrefaites, ce sont des factures que l’on dépose au jour le jour, sans aucune prise en compte des mois passés dans le noir. Et des factures très salées.
Quel drôle de facturation! Nul doute que cette situation porte un énorme préjudice à cette population qui ne peut même pas suivre le mouvement des candidats, président où députés, à travers leurs campagnes électorales. A cela s’ajoute que les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas et que c’est la période où beaucoup de consommateurs préfèrent conserver leurs poulets, chinchards et autres vivres frais, pour passer en beauté tous ces moments festifs.
L’autorité interpellée
C’est ici le lieu et le moment d’interpeller l’autorité de tutelle et/ou l’autorité compétente pour que des instructions fermes soient données aux agents de la SNEL qui excellent dans de telles pratiques afin de se mettre en règle. Car, pourquoi faut-il recourir au principe de deux poids, deux mesures. Aux uns, le câble est octroyé gratuitement sans même de moindres frais pour quoi que ce soit. Aux autres, il faut débourser de l’argent comme frais de travaux, le transport des agents y compris. La balle est dans le camp de l’autorité qui pourrait aller même jusqu’à prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de ces agents qui bafouent les instructions officielles.