En dehors de tous les autres maux qui dérangent la vie de l’enfant RD-congolais, il y a également le paludisme qui, d’ailleurs, le combat depuis les entrailles. Soucieux de réduire la morbidité et la mortalité maternelle ainsi que néo-natale dues au paludisme en RD-Congo, le gouvernement vient de lancer un nouveau projet qui réalise cette réduction. Dénommé «Transforming intermittent preventive treatmant for optimal pregnacy -TIPTOP», ce projet sera essentiellement mis en œuvre en deux phases, soulignent ses concepteurs. Présidant la cérémonie du lancement de ce projet, Thérèse Olenga, porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, a vivement invité les concepteurs dudit projet à l’étendre également à travers toutes les provinces de la RD-Congo.
L’Organisation mondiale de la santé -OMS- a, dans ses rapports précédents, révélé que 100.000 décès de bébés RD-congolais, par an, sont causés par le paludisme. «Transforming intermittent preventive treatment for optimal pregnacy -TIPTOP» lancé officiellement le week-end dernier au Salon Congo du Grand hôtel Kinshasa, vient secourir la RD-Congo pour une lutte réelle du paludisme, afin de réduire remarquablement ce taux de décès. Au cours de la cérémonie, Thérèse Olenga, porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, a invité les concepteurs du projet TIPTOP à l’étendre à travers toutes les provinces de la RD-congolaises. Pour le représentant de l’OMS à cette cérémonie, bien que le décès de bébés soit remarquable, celui des femmes enceintes est également déplorable. «La morbidité et la mortalité néo-natale dues au paludisme figurent encore parmi les fléaux qui frappent chaque année la RD-Congo. L’OMS rapporte que le paludisme pendant la grossesse est responsable de 10 000 cas de décès maternels et de 100 000 décès de nouveaux nés chaque année. Malgré la disponibilité d’interventions et de médicaments abordables pour éviter le paludisme pendant la grossesse, une proportion élevée de femmes RD-congolaises n’y ont pas accès», a souligné le délégué de l’OMS à l’occasion du lancement du projet TIPTOP. Pour leur part, les concepteurs dudit projet de lutte contre les actions négatives du paludisme dans la santé des bébés et des femmes enceintes, ont signifié que le projet TIPTOP sera mis en œuvre en deux phases. «La première phase de deux ans concerne la zone de santé de Kenge, dans la province du Kwango, qui sera rejointe par les zones de santé de Bulungu, dans la province de Kwilu, et de Kunda, dans la province du Maniema, durant la seconde phase de trois ans. Une ambition que le projet projette d’atteindre avec un volet de recherche qui produira des résultats pertinents. Ces derniers devant permettre d’informer la politique en matière de TPIg pendant la grossesse au niveau global et national», ont-ils expliqué. Et de poursuivre: «les efforts fournis pour éradiquer cette maladie remontent à plusieurs années. Il est toutefois consternant de voir que malgré les avancées en matière de lutte, beaucoup de régions de la RD-Congo souffrent encore de ce fléau. Une situation préoccupante étant donné que les victimes sont majoritairement des femmes enceintes et des enfants. Le paludisme durant la grossesse peut entrainer de graves conséquences dont le faible poids à la naissance ou encore une grande mortalité en plus d’être fatale pour la mère». Les concepteurs de TIPTOP ont en outres laissé entendre que le lancement officiel de ce projet arrive dans ce cas à point nommé. Sous le leadership du ministère de la Santé RD-congolais, TIPTOP entend contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité maternelle, mais également et surtout la mortalité néo-natale, toutes dues au paludisme.
Parousia MAKANZU