Dossier à la UneEcofin

Yav Mulang représente la RD-Congo aux Assemblées annuelles de la BAD

L’ouverture officielle des Assemblées annuelles de la BAD a été marquée par plusieurs allocutions dont celle du président de la BAD et du vice-Premier ministre des Finances de la Corée du Sud qui ont invité les dirigeants du continent à accélérer l’industrialisation de l’Afrique pour son développement. Etait présent à cette plénière de haut niveau, Henri Yav Mulang, ministre des Finances de la RD-Congo et gouverneur-pays près la BAD. Ces assises de haute potée constituent des moments d’échange et de partage d’expérience entre le délégué de la RD-Congo et les autres partenaires au développement.
 
Les Assemblées annuelles 2018 de la Banque africaine de développement -BAD- réunissant les gouverneurs des banques centrales des 54 pays membres régionaux y compris la RD-Congo. Ces assises sont organisées sous le thème: «Accélérer l’industrialisation de l’Afrique». Les délégués de la RD-Congo à ces assises ont été conduits par  Henri Yav Mulang, ministre des Finances, et les 26 pays membres non régionaux de la BAD y participent. Ces assemblées annuelles sont perçues comme un rendez-vous immanquable pour les représentants des gouvernements, des entreprises, de la Société civile, des groupes de réflexion, des universités et des médias africains et d’ailleurs de débattre des questions clés du développement de l’Afrique. Ici, Electrifier l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique sont quatre stratégies attachées à la 5ème priorité axée sur l’industrialisation de l’Afrique. D’où l’appellation High 5, à savoir 5 priorités stratégiques.
On a noté que, dans leurs allocutions, le président du groupe de la BAD, le Dr. Desina, le vice-Premier ministre et ministre de la Stratégie et des Finances de la Corée du Sud, Dong Yeon Kim, ont appelé les Africains à s’engager dans le  processus de l’industrialisation qui conduit à la transformation structurelle de l’économie.
Selon le président de la BAD, l’Afrique connaît une forte croissance économique depuis près de deux décennies alors que l’industrialisation, quant à elle, ne s’est pas développée dans la même mesure. «Une industrialisation rapide de l’Afrique est de nature à permettre des partenariats gagnant-gagnant avec le reste du monde», a-t-il dit.
Pour plus de précisions, les participants ont assisté à la projection d’un mini documentaire axé sur le processus d’industrialisation au Nigeria et au Kenya, et plus précisément des modèles tirés dans l’industrie manufacturière.
Puisque d’ici 2020, le monde aura plus de 700 millions d’utilisateurs des téléphones Smart et l’Afrique doit tirer profit de l’économie numérique, il a été recommandé aux dirigeants africains d’investir dans la jeunesse, l’avenir de demain et promouvoir la croissance verte.
L’agenda 2063 de l’Union africaine présente des stratégies chatoyantes pour l’exploitation des matières premières, la création des zones économiques spéciales en vue de sortir l’Afrique de la deuxième place qu’elle occupe actuellement en termes d’apport dans la chaine de valeur au niveau mondial puisque le continent exporte le brut.

Octave MUKENDI

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page