Au cours d’un échange citoyen organisé dans son cabinet de travail à Bandundu/ville, le samedi 25 septembre, le député National Papy Niango s’est entretenu avec les leaders de différentes associations des jeunes. Bien que jeunes, ils sont cadres d’entreprises, enseignants d’universités, chercheurs, politiques et dirigeants de mouvements citoyens basés à Bandundu/ville.
Sous le regard vigilant des représentants de la notabilité locale, plusieurs questions d’actualité à travers le monde, la République, la province du Kwilu et la ville de Bandundu ont été abordées notamment la problématique de viabilisation de la faculté de Médecine de l’Université de Bandundu…
A ce propos, plusieurs interventions et interrogations étaient focalisées sur des démarches entreprises par l’élu de Bandundu/ville, Maître Papy Niango, ensemble avec le comité de gestion de l’UNIBAND, la notabilité de la ville, les associations et forces vives ainsi que l’autorité provinciale du Kwilu afin de booster tous les efforts tendant à offrir à la faculté de médecine de l’UNIBAND des infrastructures nécessaires à réponde désormais aux critères de viabilité exigées par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, comme nous l’a évoqué le chef de la délégation des jeunes à ces échanges, Patrick Kingambo. Ainsi, a-t-il martelé, «nous avons voulu nous démarquer de ceux qui n’ont que les réseaux sociaux pour exprimer des balivernes. A bâtons rompus, nous avons échangé avec notre élu qui a éclairé nos lanternes sur plusieurs sujets d’actualité. Et, pour ne toujours pas demeurer exposés aux rumeurs et diatribes de bas étages, nous avons voulu rencontrer en face notre élu national afin d’en parler en tête-à-tête».
Grâce Muku, l’une des participants, a, face à Papy Niango, signalé que «la jeunesse est l’espoir de demain», dit-on, et que «la ville de Bandundu est le chef-lieu de la province, il y a plusieurs jeunes qui quittent même Maï-Ndombe pour venir étudier ici. Plusieurs parents n’ont pas d’argent pour envoyer leurs enfants à Kinshasa… quel sera le sort de ces jeunes déjà formés à la faculté de Médecine de l’Université de Bandundu» s’est-elle interrogée. Répondant à ces différentes préoccupations, Me Papy Niango a signalé que les démarches ont suffisamment évolué pour résoudre le problème et répondre aux critères restant. D’abord, la décision prise par le comité de gestion d’engager des nouveaux professeurs dont est saisi le ministre de l’ESU pour nomination et l’engagement pris par le gouvernement provincial de transformer l’Hôpital général de Bandundu en Centre hospitalier universitaire, ce, après échange entre le vice-gouverneur, Félicien Kiway, et les notables de Bandundu qu’il avait conduit.
C’est dans ce contexte qu’il a, le même samedi, lors d’une visite à l’Université de Bandundu, encouragé les étudiants déjà en formation à ne pas céder à la campagne de déstabilisation de cette université lancée par les personnes de mauvaise foi. «Continuez à suivre les enseignements dès lors qu’il y a le personnel qui est mobilisé pour ça… Chaque jour quand vous venez ici, il y a un coup de marteau qui se donne quelque part, ce qui veut dire qu’on travaille et on avance. Notamment pour vous doter d’un laboratoire scientifique de haut niveau, les espaces pour votre encadrement pour les pratiques professionnelles. On a voulu que ça soit une clinique. Nous nous sommes battus pour que le gouverneur construise à l’Hôpital général, un bâtiment qu’on a mis à votre disposition. Est-ce qu’une telle université mérite une campagne de mauvais augure pour décourager les étudiants et les enseignants? Je ne crois pas», s’est exclamé Papy Niango face aux étudiants. Ce député national a, dans la matinée, visité les bâtiments devant abriter le Centre d’excellence pour la formation continue en réhabilitation et les différents auditeurs d’enseignement sur le site de l’Université de Bandundu.
Tino MABADA
