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Tshisekedi rassure ses compatriotes de l’Est sur la présence militaire ougandaise en RDC

Un trait vient définitivement d’être tiré sur la présence controversée des troupes ougandaises en RD-Congo. Le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi y est revenu, le lundi 13 décembre, dans son traditionnel discours sur l’état de la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès.

Aujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’armée ougandaise est de plein pied en RD-Congo dans le cadre d’une opération militaire conjointe avec les Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC- visant à éradiquer le groupe rebelle islamiste militant appelé Forces démocratiques alliées -ADF. Le Président Félix Tshisekedi a, dans son adresse, évoqué officiellement, pour la première fois, cette intervention de l’armée ougandaise sur le sol RD-congolais déclenchée avec l’approbation du Parlement qui en était dûment informé, tout en mettant des garde-fous censés mieux l’encadrer.

Pour donner plus d’efficacité à cette traque des ADF qui écument spécialement la frontière commune entre l’Ouganda et la RD-Congo, il a rappelé que les deux pays avaient convenu tout récemment de mutualiser leurs efforts en vue de mener des opérations conjointes contre leur commun.

Conscient des appréhensions qu’inspire cette présence militaire étrangère dans le chef de la population de l’Est encore traumatisée par le lot d’atrocités qu’entrainent généralement les incursions des forces militaires étrangères, le Garant de la Nation a tenu à fixer les esprits: «Je veillerai à limiter au temps strictement nécessaire à ces opérations, la présence de l’armée ougandaise sur notre sol», a-t-il précisé. Une manière de rassurer ses compatriotes de ce coin du pays particulièrement sur le droit de regard qu’il entend désormais exercer sur cette présence militaire ougandaise en RD-Congo, question de parer aux éventuels dérapages.

Fondé en Ouganda et forcé de s’installer en RD-Congo, les ADF constituent aujourd’hui, plus qu’hier, une menace pour la stabilité et la paix dans la région où continue de planer le spectre terroriste ayant enclenché une dynamique mondiale de lutte.

Tino MABADA

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