Une semaine après avoir lancé avec pompe sa campagne électorale au stade des Martyrs le 19 novembre 2023, que retenir d’essentiel du message du candidat n°20 aux quatre étapes couvertes jusque-là? Alors qu’il est le seul de tous les candidats à être tenu au devoir de redevabilité dont, d’ailleurs, il s’était fait le chantre au début de son mandat, Félix Tshisekedi se révèle maintenant incapable de dire, par exemple, aux RD-Congolais combien a-t-il engrangé en termes de recettes budgétaires au cours des exercices 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023, quelles sont les dépenses effectuées et quelles sont les affectations opérées. A ce jour, autre exemple, il refuse d’indiquer aux RD-Congolais le financement exact des ouvrages du Programme de Développement Local des 145 Territoires -PDL 145- pendant que les soupçons de détournements s’amplifient.
Aussi, pour distraire les RD-Congolais de l’essentiel, leur balance-t-il l’os pelé qu’est l’expression xénophobe «Candidats de l’étranger», sans en réaliser le contenu pour l’homme de la rue, ni l’effet boomerang sur lui-même. On assiste plutôt à une violence inouïe de la part des Tshisekedistes à l’égard des adversaires. Paradoxalement, c’est un Chef d’Etat en fonction -aux termes de l’article 70- qui organise cette xénophobie au vu et au su de tout le monde.
Pour les observateurs avisés, il n’est meilleur indice d’une défaite électorale annoncée que cette «thématique» qui s’oppose au credo «Unité, Sécurité, Prospérité». C’est à se demander s’il y a des communicateurs et des juristes constitutionnalistes avertis dans l’équipe de campagne du candidat #20.
CP