La majorité de RD-Congolais ne sont pas satisfaits de la gestion du bureau Mboso à l’Assemblée nationale. Le souverain primaire dans son ensemble est mécontent. C’est du moins ce qui ressort des récents sondages réalisés par le Groupe d’études sur le Congo -GEC- de l’Université de New-York et le Bureau d’études, de recherches et de consulting international -BERCI- qui affirment que seuls 9% des RD-Congolais se disent satisfaits de la manière dont le bureau de la Chambre basse du Parlement est géré.
L’enquête d’opinion, réalisée du 25 février au 17 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus sur 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays, a évoqué l’opacité sur la rémunération des députés nationaux, les chiffres officiels sur le vote et la présence des élus aux séances plénières. Cette opacité ne concerne pas que l’Assemblée nationale, mais également les Assemblées provinciales.
La même enquête a révélé qu’environ 26% des personnes sondées fustigent l’absence d’informations en rapport avec la gestion des organes délibérants des provinces, 63% des sondées reprochent la même faiblesse au niveau du gouvernement central alors que 62% pensent que la transparence manque à l’Assemblée nationale. «A titre illustratif, pour ce dernier cas, en dépit des efforts de Talatala -le baromètre de l’activité parlementaire et de l’action du gouvernement congolais- pour documenter le sens de vote des députés nationaux, les chiffres officiels sur le vote et la présence des députés aux plénières demeurent inaccessibles.
Talatala a aussi révélé, en début juillet, que les députés nationaux étaient très concentrés à traiter les matières politiques au détriment des questions sociales très souvent abandonnées dans le tiroir des arriérés législatifs», a indiqué le rapport de l’enquête d’opinion menée de février à juin 2022.
Tino MABADA
