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RDC : Sorti de prison, Kitangala reprend son œuvre de diffamation contre Patrice Kitebi

En droit pénal, on appelle récidive l’acte de la personne qui, ayant été condamnée pour avoir commis une infraction, la commet de nouveau. Considérée comme une circonstance aggravante personnelle, elle autorise le tribunal à prononcer, s’il l’estime indiqué, une peine plus sévère pour sanctionner la récidive, pour dissuader le transgresseur de persister dans son comportement criminel. «Il y a récidive lorsque l’auteur d’une infraction a déjà fait l’objet d’une première condamnation, laquelle était devenue définitive le jour où il en a commis une nouvelle», expliquent les experts. Déjà condamné et jeté en prison pour avoir diffamé le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, sieur Kitangala s’expose à une nouvelle poursuite après avoir repris avec son œuvre consistant à tenir des propos destinés à ternir l’honneur de Kitebi.

Peu après sa sortie de prison, l’homme qui se faisait passer pour un Aviseur du FPI sans avoir une seule fois occupé cette fonction s’est découvert la vocation de lanceur d’alerte. Sa cible: encore et toujours Patrice Kitebi. Dans sa stratégie visant à tromper l’opinion, Kitangala accuse désormais le DG du FPI de détournement, pendant qu’il prétend n’avoir jamais fait la prison à la suite d’une plainte initiée par les avocats du patron du FPI.

Kitangala a bel et bien été jugé et condamné, après avoir fait circuler dans les réseaux sociaux des propos diffamatoires, haineux et dénués de tout fondement à l’encontre du Directeur général Patrice Kitebi faisant état d’un soi-disant tribalisme et autre détournement des fonds du FPI. Les medias indiquent qu’il s’était illustrer par une série d’allégations adressées à différentes autorités politico-administratives dans le but de nuire à la réputation du manager qui gère actuellement le FPI, établissement public, avec rigueur à la satisfaction de l’État propriétaire et de la grande majorité du public.

Kitangala scène était pris à la personne de Kitebi en se faisant passer pour un aviseur du FPI alors que le FPI n’a aucun lien contractuel avec lui. Par la suite, il s’était fait remarquer par des allégations extrêmement graves, inacceptables et de nature à porter atteinte à l’honneur et la dignité du DG Kitebi et à ternir l’image de marque du FPI. Les avocats de Kitebi en avaient fourni quelques illustrations. Par exemple, en date du 02 mars 2019 dans sa lettre adressée à son Excellence Monsieur le Président de la République et dont copie était réservée à plusieurs autres personnes, il soutenait de manière imaginaire que des sommes d’argent sont décaissées en collaboration avec le cabinet Mbweshangol.

En date du 08 février presque les mêmes allégations adressées au ministre de l’Industrie avec ampliation à d’autres personnes. De même, en date du 20 février dans lettre au Dg du FPi, il alléguait contre monsieur Patrice Kitebi le tribalisme, népotisme, clientélisme, régionalisme, pillage et détournement du patrimoine du FPI.

Kitangala avait en son temps saisi les juridictions judiciaires de la ville de Kinshasa qui l’ont toutes débouté pour absence de preuve aux allégations par lui proférées. La dernière décision judiciaire était, selon le site en ligne actualite.cd, celle du 06 mai 2019 contenue dans la lettre RI 1127/PG/2019/LUK du 15 avril 2019 par laquelle le Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe avait classé sans suite le 1er avril 2019 la plainte de Kitangala contre le DG Kitebi et maitre Mbweshangol pour faits non établis.

Kitebi avait saisi en date du 14 mai 2019 le Parquet général de Kinshasa/Matete pour propos calomnieux diffamatoires, haineux et sans fondement visant à nuire à sa réputation et son honneur auprès des hautes autorités du pays et du public.

En date du 10 juin 2019 dans la cause enrôlée sous RMP 1149/PG.023 b/JMK, le Parquet General avait placé Kitangala sous le lien du Mandat d’Arrêt Provisoire et en date du 13 juin 2019 le Tribunal de Paix de Kinshasa/Matete avait confirmé sa détention préventive à la maison d’arrêt annexée à la Prison centrale de Makala pour dénonciation calomnieuse et diffamation prévue par les articles 74 et 76 du code pénal livre II.

En date du 1er juillet 2019 le PG de Kinshasa/Matete avait adressé, par sa lettre 3618/RMP.1149/PG.23b/JMK/2019, une requête aux fins de fixation d’audience avec pour prévention «avoir méchamment et publiquement imputé à autrui un fait précis qui est de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération ou à l’exposer au mépris public». Sous le RP 33293 le président du Tripaix Matete avait fixé cette affaire répressive à l’audience du 17 juillet 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité une liberté provisoire.

En date du 23 juillet, par une ordonnance, le Tribunal de céans avait maintenu le prévenu en détention préventive au motif qu’il existe dans son chef des indices sérieux de culpabilité et qu’il a été appréhendé par avis de recherche, sa fuite est à craindre et sa mise en liberté provisoire risque d’entraver le cours de l’instruction.

Une autre date d’audience avait été fixée au mercredi 07 août 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité du Tribunal de céans une remise à 3 semaines.

Alors qu’il n’a jamais pu produire l’attestation d’aviseur lui délivrée par le FPI, les avocats de Kitebi sont d’avis que Kitangala a trouvé une nouvelle manière de couvrir ses attaques contre Kitebi en se faisant passer pour un lanceur d’alerte. Un métier qui nourrit bien son homme avec la floraison des ligablos de corruption et accusations infondées opérant sous couvert d’organisations non gouvernementales. Le stratège est connu: profiter de la veille des mises en place dans les entreprises pour concocter des coups fourrés.

Tino MABADA

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