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RDC: Plan pour arrêter Sk Della, Kamitatu, Epenge…

Selon les sources du média en ligne «congolibere.com», des mandats d’arrêt également apprêtés pour cueillir Lexxus Légal, Franklin Tshamala, tous des collaborateurs des ténors de l’Opposition visés pour être affaiblis. Informés, les USA, l’Union européenne et d’autres partenaires suivent de près la situation…

Des mandats d’arrêt ont été préparés à l’encontre d’hommes-clés dans l’entourage des principaux candidats d’opposition à la présidentielle en RDC. Fébrile à quelques mois de la date des élections, le pouvoir de Félix Tshisekedi est en pleine dérive autoritaire. Mais la communauté internationale est bien décidée à ne pas le laisser faire. Certains hauts-dirigeants congolais font l’objet d’une instruction en vue de futures sanctions. «Les mandats sont prêts. Ne manquent plus que l’occasion pour les faire exécuter», indiquent plusieurs sources au sein des services de renseignement, en rupture de ban avec leur hiérarchie. Cette occasion, en réalité un prétexte, aurait pu être le sit-in de ce jeudi à Kinshasa devant la CENI, celui-ci ayant été interdit par l’hôtel de ville de Kinshasa. Un escadron spécial de la police avait même été prévu pour interpeller «les cibles».

Ces mandats d’arrêt visent des personnalités-clés dans l’entourage des principaux candidats de l’opposition. Moins intouchables, estime le pouvoir, que les principaux leaders eux-mêmes: Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Mata Ponyo et Delly Sesanga dont l’éventuelle arrestation provoquerait un tollé dans le pays comme à l’international. Il s’agit notamment de Prince Epenge et d’Alex Dende, alias Lexxus Legal, proches de Martin Fayulu ; d’Olivier Kamitatu, de Salomon Kalonda et du député Innocent Kazembe, trois collaborateurs de Moïse Katumbi ; ou encore de Franklin Tshiamala, le secrétaire général de LGD, le parti d’Augustin Matata Ponyo. Jeudi pendant le sit-in de l’Opposition, ce dernier a été cueilli et passé à tabac par une dizaine de policiers, qui lui ont extorqué deux téléphones. Il a dû prendre fuite pour se sauver en compagnie de deux autres camarades de son parti.

Dans le camp Katumbi, le spécial Salomon Kalonda et le dircab Olivier Kamitatu seraient ciblés à cause de leur rôle et place déterminants dans l’entourage du chairman d’Ensemble pour la République. Les deux personnalités avaient déjà donné étalé leurs dimensions à l’époque où l’Opposition regroupait encore l’UDPS, du temps du Rassemblement. L’objectif du régime de Kinshasa, en pleine dérive autoritaire, est de «fragiliser les principales figures de l’opposition en vue de la présidentielle en neutralisant les hommes clés dans leur entourage», explique une source au sein d’un autre service de renseignement.

Informés, les Etats-Unis et l’Union européenne, entre autres, suivent de près la situation. Cet épisode est le dernier volet d’une série d’événements qui a vu le pouvoir s’en prendre à l’opposition : répression brutale de la manifestation pacifique de l’opposition du 20 mai à Kinshasa (plus de 150 blessés), arrestation d’activistes et d’opposants (dont le député provincial Mike Mukebayi), censure de médias, interdiction (illégale) faite à Moïse Katumbi de se rendre au Kongo Central, etc.

Il illustre la fuite en avant du régime de Félix Tshisekedi est en train de glisser de façon accélérée sur une pente dangereuse. Celui-ci d’ailleurs est désormais dans le viseur de la communauté internationale pour «entrave au processus électoral libre et transparent» et «atteinte aux libertés individuelles et fondamentales». Certaines de ses principales figures font l’objet d’une instruction en vue de futures sanctions. Une liste de noms circule d’ores et déjà.

Avec «congolibere.com»

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