
L’église kimbanguiste a vite réagi aux allégations de Jean-Pierre Lisanga Bonganga qui, au cours d’un point de presse tenu vendredi 24 septembre dernier au Faden House, a fait part de l’existence d’une menace de l’église kimbanguiste de retirer sa confiance en son candidat Denis Kadima, soutenu aussi par six Confessions religieuses pour la présidence de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, si Atou Matubuana n’est pas réhabilité à son poste de gouverneur du Kongo Central.
Selon un cadre kimbanguiste qui s’est inscrit en faux contre ces propos, son église est apolitique. «Seulement, nous respectons l’autorité légalement établie. Mais cela ne veut pas dire que nous faisons des arrangements avec elle», a-t-il indiqué. Pour ce cadre de l’église kimbanguiste, les allégations d’une quelconque menace pour défendre Atou Matubuana sont de la désinformation conçue dans le but de désorienter l’opinion de la question essentielle qu’est la présidence de la CENI. Il a précisé que l’église kimbanguiste reste bel et bien dans sa position et attend l’entérinement de son candidat Denis Kadima. «Nous sommes dans un Etat de droit. C’est la voix de la majorité qui prime», a fait savoir ce fidèle kimbanguiste. Et de renchérir: «le chef spirituel s’est engagé pour dire Moi et l’église: il ne peut pas se contredire».
A l’en croire, avant de jeter son dévolu sur Denis Kadima, le chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste a associé son collège pour examiner les différentes candidatures. Il a indiqué que le choix porté sur Kadima se justifie par la qualité de son curriculum vitæ. Ce fidèle kimbanguiste a rappelé que sa Confession religieuse a respecté, comme toutes les autres, les prescrits de la plateforme. «Chaque candidat avait la liberté d’aller soumettre sa candidature dans n’importe quelle Confession religieuse et Kadima a été officiellement porté par l’Eglise kimbanguiste», a-t-il conclu.
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