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RDC : IGF clôture sa mission d’encadrement dans les entreprises et établissements publics

Les missions d’encadrement et de contrôle dans les établissements et entreprises publics s’achevent dans les prochains jours, a annoncé, le jeudi 2 mai 2024, Jules Alingete Key, inspecteur général, chef de service à l’Inspection générale des Finances -IGF-. Il l’a dit lors d’un échange avec les mandataires affiliés à l’Association nationale des établissements publics et entreprises du portefeuille -ANEP-, organisé dans l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi de l’IGF, dans la commune de la Gombe. Accompagné de Victor Batubenga, inspecteur général des Finances, chef de service adjoint, Jules Alingete a donné l’opportunité aux mandataires de vider leurs préoccupations.

«Nous venons de leur annoncer que dans les tous prochains jours, nos équipes d’inspecteurs des Finances en mission de contrôle et d’encadrement dans les établissements et entreprises publics seront retirées dans la plupart de ces entités, sauf dans cinq établissements publics et trois entreprises de portefeuille de l’Etat qui resteront sous encadrement des missions de l’IGF», a-t-il déclaré.

Après près de deux ans d’encadrement, Jules Alingete a estimé que la plupart de ces entités publiques ont su maitriser les règles prudentielles de gestion et ont pu mettre en place les règles pour l’implémentation de la bonne gouvernance et décide de les laisser évoluer seuls pour faire après le contrôle a posteriori. Dans les établissements publics et entreprises du portefeuille dont les missions vont se poursuivre, l’encadrement de l’IGF concernera les dépenses à haut risque, à savoir: les avantages des mandataires, les dépenses d’investissements, les dépenses en rapport avec les marchés publics ainsi que les paiements des fournisseurs.

Spécialiste en fiscalité et expert en matière du climat des affaires, Alingete a promis à l’assistance que dès la mise en place du gouvernement, ils se réuniront avec l’ANEP pour tabler sur cette question avant de préciser que toutes les entreprises publiques ne sont pas soumises au paiement de l’impôt sur le bénéfice, elles sont plutôt soumises au paiement de l’impôt sur la rémunération ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée. Par rapport aux fonds pour supporter les procès en justice en vue de les remporter au profit des entités de l’État, Alingete s’est exprimé en ces termes. «Dans ce cas, il se pose, d’un coté, les impératifs de la lutte contre la corruption que mène l’IGF et, de l’autre, la nécessité du fonctionnement des ces structures de l’état; la question devra être étudier», a-t-il fait savoir.

Patrick Ngulu, secrétaire exécutif de l’ANEP, n’a pas caché sa satisfaction à l’endroit du chef de service de l’IGF pour son ouverture au cours de cet échange. «Nous sommes satisfaits à 100%. Le chef de service Jules Alingete nous a suffisamment éclairés concernant les différentes missions de contrôle et d’encadrement de ses équipes et nous saluons sa décision qui met fin à ces missions question de permettre aux gestionnaires d’appliquer ce qu’ils ont pu assimiler avec l’encadrement de l’IGF», a reconnu le secrétaire exécutif de l’ANEP.

Satisfaisants, les gestionnaires des établissements publics et entreprises du portefeuille ont apprécié l’exhortation de l’IGF Jules Alingete, leur demandant de cultiver et d’entretenir un bon climat de collaboration entre eux en vue des meilleurs rendements et des bons résultats. Ces derniers ont formulé quelques plaidoyers auprès du numéro 1 de l’IGF concernant entre autres l’allègement ou encore l’annulation des arriérés fiscaux cumulés par ces structures de l’Etat dus à la mauvaise gestion de leurs prédécesseurs afin de leur permettre de bien fonctionner. Aussi, ils ont sollicité la mise de côté des fonds au niveau des établissements et entreprises de l’Etat pour pouvoir supporter les différents dossiers de ces entités en justice vis à vis des tiers.

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