«Ensemble pour la République» interpelle et met en garde. Réuni mercredi 18 et jeudi 19 janvier 2023 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le bureau politique de cette formation politique de Moïse Katumbi a déploré les lenteurs constatées dans l’opération d’enrôlement des électeurs organisée par la Commission électorale nationale indépendante -CENI- depuis le 24 décembre 2022 dans quelques provinces RD-congolaises. Suite à ces lenteurs déplorées, Moïse Katumbi et son parti mettent en garde contre un glissement.
Selon Ensemble pour la République, les lenteurs constatées auront quelques conséquences: soit le non enrôlement de certains électeurs ou la prolongation des jours et, donc, le non-respect du calendrier présenté par la Centrale électorale. Ainsi, le comité directeur du parti de Katumbi estime que le président de la CENI sera tenu pour responsable, si chaos électoral, il y a.
Au rythme actuel, la formation politique de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga émet des doutes sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel. «Au regard des carences et de l’opacité du processus d’enrôlement dans la première aire géographique, Ensemble pour la République constate qu’au rythme actuel, la tenue des élections dans les délais constitutionnels est délibérément sabordée pour exécuter un agenda caché. Le président de la CENI sera tenu responsable du chaos électoral qui se prépare et devra en répondre», soutient mordicus Ensemble pour la République.
Le Chairman et son parti sont très fermes au point même de lancer un message fort à l’endroit du pouvoir en place: «Quel qu’en soit le prix, la durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question négociable». Et d’avertir avec force: «pas une minute de plus ne sera accordée à ceux dont le mandat arrive à terme en décembre 2023».
Ensemble pour la République fustige également le manque des sanctions exemplaires contre les officiels auteurs des discours racistes et xénophobes.
DK
