L’Inspection générale des finances -IGF- a un siège pimpant neuf. Un imposant immeuble de 9 niveaux comportant autour de 150 bureaux de 30 mètres carrés totalement équipés, Avenue Haut-Commandement, personnellement inauguré début octobre par le président de la République. La tour, avec 7800 mètres carrés pour un coût total de 8.400.000 dollars, soit 1.080 dollars mètre carré, contient également 5 salles des réunions de 40 places chacune, 1 salle des conférences de 275 places assises, 3 ascenseurs, 48 toilettes, 20 parkings intégrés au bâtiment et 180 caméras de surveillance.
Devant les caméras des télévisions, l’Inspecteur général chef de service de l’IGF, Jules Alingete Key, n’a fait que confirmer ce que ses apparitions publiques depuis plusieurs mois indiquaient déjà sans ambiguïté. Il a mis à profit ses talents de manager, ses compétences professionnelles et sa rigueur aux services de Félix Tshisekedi et du pays entier. Son bilan aux commandes de l’IGF et la mise en service de ce bâtiment sont pour ce haut fonctionnaire de l’Etat l’aboutissement de sa carrière dans l’administration publique.
Les médias ont vu. Ils y ont vu le couronnement de l’IG-CS de l’IGF. Les médias ont écrit sur ça, afin que nul n’en ignore. Selon «Le Soft International», «le Président de la République est venu. Avec toute sa suite. En pleine journée. Suivi par tous les médias. En direct, sur la Rinc, le média public. Devant les chefs de corps et le corps des Inspecteurs des Finances, aux côtés de Jules Alingete, le Président coupe le ruban symbolique. Il introduit le morceau de ruban coupé dans la poche de veste de Alingete. Il fait le tour du site. Il y passe quatre beures; y partage son repas du jour».
Des signes qui en disent long sur le sentiment de satisfaction éprouvé par le Chef de l’État. Prié de parler des leçons de l’érection et de la mise en service de cette tour administrative, Alingete a fait des commentaires inspirés de sa foi chrétienne, ses relations avec l’argent public et son dévouement au Chef de l’État: «la gloire à l’Eternel des Armées -Jésus Christ-, l’honneur et le mérite au président de la République Félix Tshisekedi et Félix Tshisekedi seul, l’exemple de la bonne gouvernance et le modèle de sérieux prêchés par l’IGF avec la construction d’un somptueux et imposant immeuble contre seulement 8,4 millions de dollars puis la reconnaissance des valeurs prônées par feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba, caractérisées par l’intégrité et le patriotisme».
Impulsion politique portée par le Président Tshisekedi
Via un entretien avec AfricaNews et le bi-hebdomadaire «Ouragan», le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a, lui aussi, trouvé une explication à la présence du Président Tshisekedi à l’inauguration de cet immeuble. «C’est le soutien au travail que réalise l’Inspection générale des finances. Vous savez, c’est une structure qui existe depuis longtemps et qui a les mêmes attributions qu’aujourd’hui. Mais la différence, c’est qu’il y a aujourd’hui une impulsion politique portée par le président de la République, pour s’assurer qu’à travers cette inspection, nous puissions garantir que les fonds et les ressources publiques sont bien dépensés».
Puis: «Nous apprécions le travail qui a été accompli à travers la patrouille financière, consiste à voir comment améliorer les circuits de la dépense publique au niveau des entreprises publiques. Il y a un travail de pédagogie qui fait qu’aujourd’hui nos entreprises, financièrement, sont bien plus rigoureuses qu’elles ne l’étaient à l’époque». Ce bâtiment administratif a été érigé sur fonds propres de l’Inspection Générale des Finances, dans le respect strict de la réglementation en matière urbanistique et en matière de passation des marchés des travaux publics. Sur les frais de fonctionnement alloués à l’IGF, Alingete et son staff, sous les recommandations du Président de la République, avaient pris l’option d’affecter 60% à la motivation du personnel, 20% aux fonds d’investissement et 20% pour le fonctionnement réel.
Contribution à la matérialisation du sixième pilier du programme présidentiel
«Cette règle de gestion a permis d’améliorer sensiblement la rémunération du personnel et de mettre en place le projet de construction de cet immeuble ainsi qu’une politique de crédit au personnel soutenue par les 20% des fonds d’investissement placés en dépôt à terme dans les banques commerciales de notre pays», a expliqué le patron de l’IGF, fier d’avoir contribué à la matérialisation du sixième pilier du programme de Félix Tshisekedi dédié au renforcement de l’efficacité des services publics. Alingete est revenu sur les différentes politiques mises en place pour mettre à l’abri les inspecteurs généraux des finances dans le cadre de leur travail.
«C’est aussi dans ce cadre qu’il sied de placer l’acquisition depuis 2 ans de plus de 280 véhicules individuels au profit de tous les inspecteurs des finances et des cadres de l’administration de notre service. Après l’apurement de ces crédits véhicules tous les inspecteurs généraux au nombre de 55 ont eu à accéder au bénéfice d’un crédit immobilier qui leur a permis d’acquérir ou de rénover des propriétés immobilières et dans trois mois le reste des inspecteurs des finances récemment recrutés seront également éligibles à ces crédits immobiliers. Toutes ces réalisations ont répondu à un seul but, celui de mettre les inspecteurs des finances à l’abri des tentations pouvant compromettre leur intégrité», a-t-il souligné.
Depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême et la nomination de Jules Alingete Key à la tête de l’IGF, ce service rattaché à la présidence de la République a fait de la lutte contre les détournements et les malversations financières son cheval de bataille pour combattre les antivaleurs ancrés dans les institutions publiques. Durant le premier quinquennat de Félix Tshisekedi, l’IGF a joué un grand rôle dans la mobilisation des recettes publiques avec sa patrouille financière. Il a abattu un travail exemplaire. Sous sa conduite, l’IGF a produit une quarantaine de rapports dénonçant des faits de corruption et de mégestion dans les entreprises publiques de l’État, révélant des détournements de deniers publics ou stoppant des projets de prédation financière mis dans les pipelines par des réseaux mafieux. Ces rapports ont également été à l’origine de la suspension ou la mise à l’écart des mandataires publics et autres ministres fautifs, environ une cinquantaine entre 2020 et 2024. C’est énorme!
L’IGF a profité de l’occasion pour féliciter le Président de la République Félix Tshisekedi et la Première ministre Suminwa pour la mise en place d’une gouvernance financière et budgétaire responsable, transparente au travers du respect de la chaîne de la dépense publique et la réduction drastique des dépenses en urgences . Elle a recommandé au gouvernement de mettre en place rapidement des mécanismes renforcés de mobilisation des recettes publiques pour l’atteinte des objectifs du budget 2025 évalué à 18 milliards de dollars.