Les analystes ont entrepris de faire un sérieux décryptage des événements sinistres de fin décembre et début janvier. Ils en déduisent que les ennemis de la RD-Congo ont changé de stratégie et n’excluent pas la possibilité de déstabilisation du pouvoir du Raïs en visant directement son entourage immédiat
Après avoir tenté de déstabiliser les FARDC avec l’assassinat de Mamadou Ndala, et de démobiliser la population par des attaques des sites stratégiques, les ennemis de la RD-Congo ciblent à présent l’entourage du Chef de l’Etat qu’ils cherchent à opposer pour neutraliser Joseph Kabila.
La guerre à laquelle la République Démocratique du Congo fait face n’est pas que militaire. Elle prend plusieurs facettes avec pour cible la personne du Chef de l’Etat, garant de la Nation. Et la mise en déroute du M23 a, certes, ébranlé les ennemis du pays, mais elle semble avoir ravivé leur hargne pour la matérialisation de leur projet de balkanisation de la RD-Congo, à défaut de prendre le pouvoir.
Pour y parvenir, tous les moyens sont bons. A commencer par les attaques contre des sites stratégiques à Kinshasa, Kindu et Kolwezi qui ont participé également à cette fin. Et le choix du jour de ces alertes n’était pas fortuit. Il fallait frapper fort pour semer la terreur au moment où les RD-Congolais s’apprêtaient à fêter la Saint Sylvestre.
La guerre de sabotage s’est intensifiée avec l’odieux assassinat du Colonel Mamadou Ndala avait manifestement pour but de saper le moral des FARDC tout en brisant la bonne entente qui s’observait entre les troupes et leur commandement. Il visait aussi à semer le doute dans le chef de la population qui avait refait confiance au Chef de l’Etat et au gouvernement dans la lutte contre les agresseurs.
A en croire ces observateurs, la bataille vise à présent le cabinet du Président de la République. Certains titres de presse -plus de trois- parus ce lundi ont trahi une campagne orchestrée pour semer la zizanie au Palais de la Nation.
En effet, la campagne menée autour des rumeurs avancées d’un chambardement à la Présidence de la République implique certaines personnalités dans le but manifeste de les opposer et entretenir ainsi la pagaille. De même, en insinuant des antagonismes entre des factions tribales autour du Président de la République, ces agents de la déstabilisation savent qu’en y touchant, on peut aussi ébranler Kabila et lui priver la paix.
Rejoindre le camp de la patrie
En effet, les auteurs de ce coup ont certainement compris que Kabila est de nouveau monté en puissance à la suite de la cohésion renforcée qui s’observe depuis la tenue des Concertations Nationales. Il est alors question, pour eux, de briser cet élan de cohésion pour l’empêcher de poursuivre aisément son programme de relance de la reconstruction nationale tel qu’il l’a annoncé lors de sa récente tournée à l’Est et au centre de la RDC.
La même préoccupation sous-tend les critiques latentes sur la longue attente du gouvernement de cohésion nationale annoncé par le Président de la République début décembre 2013. Tout est donc fait pour créer une tension peu propice à la réflexion, aiguiser les appétits du pouvoir autour du Président de la République que l’on ne sait pas atteindre directement, mais que l’on cherche à déstabiliser en diffusant de fausses rumeurs.
Dans l’entourage immédiat du Raïs, les personnalités évoquées dans cette campagne de déstabilisation affichent, par contre, leur sérénité et n’ont leur regard que vers le Chef de l’Etat. Leur préoccupation et de l’aider à réaliser son programme de pacification du pays et de son développement.
«C’est trop facile de chercher à jouer sur le moral des gens en espérant les ébranler», affirme l’un d’entre eux qui ajoute que «la RD-Congo a besoin des réflexions pour renforcer les efforts de reconstruction et non des stratagèmes diaboliques qui n’ont pour but que de le maintenir dans un équilibre instable». «Que gagne-t-on en cherchant à empêcher le pays d’aller de l’avant?», s’interroge un autre qui invite ces «prophètes de malheur» a «rejoindre le camp de la patrie, s’ils aiment vraiment notre pays».
Après des années de guerre et d’instabilité, la RD-Congo est en train retrouver son équilibre et de s’ouvrir de nouvelles perspectives dans le concert des Nations. Les évolutions démocratiques qu’a connues le pays ont créé les conditions d’une conquête tout aussi démocratique du pouvoir. La vraie valeur d’une société se mesure donc par l’aptitude de ses élites à œuvrer à son renforcement plutôt qu’à des initiatives pour son arriération. A chacun donc de choisir le bon et la Nation n’en sortira que grandie.
Tino MABADA
Après avoir tenté de déstabiliser les FARDC avec l’assassinat de Mamadou Ndala, et de démobiliser la population par des attaques des sites stratégiques, les ennemis de la RD-Congo ciblent à présent l’entourage du Chef de l’Etat qu’ils cherchent à opposer pour neutraliser Joseph Kabila.
La guerre à laquelle la République Démocratique du Congo fait face n’est pas que militaire. Elle prend plusieurs facettes avec pour cible la personne du Chef de l’Etat, garant de la Nation. Et la mise en déroute du M23 a, certes, ébranlé les ennemis du pays, mais elle semble avoir ravivé leur hargne pour la matérialisation de leur projet de balkanisation de la RD-Congo, à défaut de prendre le pouvoir.
Pour y parvenir, tous les moyens sont bons. A commencer par les attaques contre des sites stratégiques à Kinshasa, Kindu et Kolwezi qui ont participé également à cette fin. Et le choix du jour de ces alertes n’était pas fortuit. Il fallait frapper fort pour semer la terreur au moment où les RD-Congolais s’apprêtaient à fêter la Saint Sylvestre.
La guerre de sabotage s’est intensifiée avec l’odieux assassinat du Colonel Mamadou Ndala avait manifestement pour but de saper le moral des FARDC tout en brisant la bonne entente qui s’observait entre les troupes et leur commandement. Il visait aussi à semer le doute dans le chef de la population qui avait refait confiance au Chef de l’Etat et au gouvernement dans la lutte contre les agresseurs.
A en croire ces observateurs, la bataille vise à présent le cabinet du Président de la République. Certains titres de presse -plus de trois- parus ce lundi ont trahi une campagne orchestrée pour semer la zizanie au Palais de la Nation.
En effet, la campagne menée autour des rumeurs avancées d’un chambardement à la Présidence de la République implique certaines personnalités dans le but manifeste de les opposer et entretenir ainsi la pagaille. De même, en insinuant des antagonismes entre des factions tribales autour du Président de la République, ces agents de la déstabilisation savent qu’en y touchant, on peut aussi ébranler Kabila et lui priver la paix.
Rejoindre le camp de la patrie
En effet, les auteurs de ce coup ont certainement compris que Kabila est de nouveau monté en puissance à la suite de la cohésion renforcée qui s’observe depuis la tenue des Concertations Nationales. Il est alors question, pour eux, de briser cet élan de cohésion pour l’empêcher de poursuivre aisément son programme de relance de la reconstruction nationale tel qu’il l’a annoncé lors de sa récente tournée à l’Est et au centre de la RDC.
La même préoccupation sous-tend les critiques latentes sur la longue attente du gouvernement de cohésion nationale annoncé par le Président de la République début décembre 2013. Tout est donc fait pour créer une tension peu propice à la réflexion, aiguiser les appétits du pouvoir autour du Président de la République que l’on ne sait pas atteindre directement, mais que l’on cherche à déstabiliser en diffusant de fausses rumeurs.
Dans l’entourage immédiat du Raïs, les personnalités évoquées dans cette campagne de déstabilisation affichent, par contre, leur sérénité et n’ont leur regard que vers le Chef de l’Etat. Leur préoccupation et de l’aider à réaliser son programme de pacification du pays et de son développement.
«C’est trop facile de chercher à jouer sur le moral des gens en espérant les ébranler», affirme l’un d’entre eux qui ajoute que «la RD-Congo a besoin des réflexions pour renforcer les efforts de reconstruction et non des stratagèmes diaboliques qui n’ont pour but que de le maintenir dans un équilibre instable». «Que gagne-t-on en cherchant à empêcher le pays d’aller de l’avant?», s’interroge un autre qui invite ces «prophètes de malheur» a «rejoindre le camp de la patrie, s’ils aiment vraiment notre pays».
Après des années de guerre et d’instabilité, la RD-Congo est en train retrouver son équilibre et de s’ouvrir de nouvelles perspectives dans le concert des Nations. Les évolutions démocratiques qu’a connues le pays ont créé les conditions d’une conquête tout aussi démocratique du pouvoir. La vraie valeur d’une société se mesure donc par l’aptitude de ses élites à œuvrer à son renforcement plutôt qu’à des initiatives pour son arriération. A chacun donc de choisir le bon et la Nation n’en sortira que grandie.
Tino MABADA