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RDC : Les progressistes exigent leur place dans la sphère des décisions

«Les femmes progressistes exigent leur place dans les institutions de prise des décisions». C’est le message fort que la gente féminine du regroupement politique Les Progressistes ont lancé, samedi 15 avril 2023, lors de la clôture du mois de la femme. Très mobilisées, les militantes des partis politiques et mouvements associatifs de cette plateforme politique étaient venues de tous les coins de la ville de Kinshasa. C’était une véritable démonstration de force qu’elles ont faite samedi à l’espace G-Star situé au croisement des avenues Ex-24 novembre et Justice, dans la commune de la Gombe.

Les passants et autres curieux étaient emportés par les tenues de ces inconditionnelles frappées aux couleurs de «Les Progressistes» ou des partis et autres organisations membres. Dans leurs différents exposés, elles ont clairement montré leur détermination à l’autonomisation, l’accroissement et à l’égalité parfaite. A les entendre, leur regroupement politique a des femmes compétences et engagées pour le développement du pays. Fort de cette raison, les femmes progressistes ne cessent de réclamer une place de choix dans les méandres de prise des décisions.

Très fier de voir la démonstration de force faite par les différentes ligues des femmes de son regroupement, Samy Badibanga a pris le ferme engagement de les accompagner. Par cet accompagnement, l’autorité morale de Les Progressistes a fait savoir à ses milliers de femmes qu’ils se battrait pour les intégrer dans la sphère des décisions. Pour ce faire, il a lancé un appel pathétique à toutes ces femmes de soutenir le regroupement en vue d’atteindre ces objectifs d’intégrer les institutions politiques où se prennent de grandes décisions. «Je vous promets de vous accompagner pour atteindre ces objectifs», a-t-il promis aux femmes progressistes.

Quand les femmes progressistes explosent

Samy Badibanga satisfait de voir les compétences féminines de son regroupement exploser. Prenant la parole, la progressiste et présidente de la Fondation FOKA, Cathy Kalanga, qui s’est félicitée de voir 27% de femmes dans le gouvernement Sama II contre l’équipe sortante qui n’avait que 13%, a plaidé pour l’accroissement des femmes dans la sphère de prise des décisions. Son souci majeur est de voir les femmes occuper une égalité parfaite de 50%. Un véritable plaidoyer qui l’a poussé à inviter les chefs des partis politiques à faire appel à l’expertise des femmes pour atteindre facilement cet objectif d’égalité de 50%.

Une autre intervenante de taille, c’est Béatrice Kalenga qui a démontré que l’autonomisation des femmes est possible dans la mesure où les ressources économiques existent en RD-Congo. Dans son argumentaire, la femme RD-congolaise n’a besoin que d’un accompagnement et d’une bonne volonté des détenteurs du pouvoir public pour y parvenir facilement.

«L’histoire nous rappelle même que la femme a toujours donné le meilleur d’elle-même par sa prise en charge dans différents domaines de la vie», a-t-elle argumenté. Pour sa part, Philo Ndaya a, dans son exposé, fait savoir que toute femme est capable d’apporter quelque chose pour le développement de notre pays. Pour ce faire, elle a mis l’accent sur l’éducation des jeunes filles qui ont un regard différent de celui des hommes. Par ces interventions de haute facture, il y a lieu de comprendre que chez Les Progressistes, existent des femmes d’une haute intelligence. Les trois qui ont exposé lors de la clôture de la Journée de la femme illustrent bien la qualité des femmes progressistes. Samy Badibanga a des compétences féminines à mettre au service de la République.

DK

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