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OGEFREM: India Omari chassé du bureau de Kikwa

Le directeur général adjoint de l’OGEFREM a accédé mardi 25 avril 2017 au bureau du directeur général, sans frapper à la porte ni se faire annoncer par la secrétaire, et a tenté d’intimer à l’hôte du numéro 1 de l’entreprise l’ordre de sortir pour les laisser se réunir! Mal lui en a pris. Excédé par cet écart de comportement, le patron qui ne l’attendait pas, l’a chassé sans autre forme de procès!
Des sources ont fait part mardi 25 avril 2017 d’un incident survenu le même jour entre Anatole Kikwa, le directeur général de l’Office de gestion du fret multimodal -OGEFREM-, et le directeur général adjoint India Omari. A l’origine: l’irruption du n°2 dans le bureau du n°1, sans avoir frappé à la porte ni s’être fait annoncer par la secrétaire du Directeur général.
«Le Directeur général Kikwa était dans son bureau en train de recevoir en ce moment précis une dame employée à l’Office, fille d’un sénateur de notoriété, quand le directeur général adjoint s’est permis d’entrer, sans se faire annoncer, ni passer par la secrétaire et a entrepris de demander à la visiteuse de sortir, prétextant une urgence, la situation des syndicalistes venus des provinces en séjour prolongé à Kinshasa», a récité un agent, témoin direct, attiré par les bruits partis du bureau du directeur général. L’agent a précisé que la confrontation a pris fin quand Kikwa a décidé de chasser India Omari sans ménagement.
Insuffisances notoires sur le plan de l’éducation de base et des relations humaines
Profondément désolés du comportement du directeur général adjoint de l’OGEFREM, un responsable scout de son état, des agents ont évoqué des insuffisances notoires en matière d’éducation de base et de culture des relations humaines et professionnelles de la part de beaucoup de mandataires au sein de nos entreprises publiques.
«Dès lors qu’il y a, dans le bureau du chef ou du subalterne, un collègue ou une personne étrangère dont vous ignorez l’identité et le motif de la visite, vous n’y entrez pas sans vous être fait annoncer ni avoir obtenu une permission préalable», s’est lamenté un agent. Car autant le chef a droit à la considération, autant le subalterne mérite respect. Une dame a affirmé,  pour sa part, que depuis son entrée en fonction le directeur général adjoint excelle dans les écarts de langage et autres bourdes des relations publiques, même à l’endroit des personnes étrangères en visite de travail au siège de l’OGEFREM.
Exigence des critères de moralité, de probité et d’honorabilité
«Avant que quelqu’un puisse accéder à des postes de responsabilité, il doit maîtriser les ficelles de l’art en matière de relations humaines tant horizontales que verticales, d’où l’insistance sur les critères de moralité, probité et honorabilité. Mais à quoi donc sert la secrétaire? A quoi donc sert le téléphone?», a martelé un autre agent scandalisé par cet énième incident susceptible de ternir davantage l’image de marque de la haute direction de cette entreprise qui a pourtant pignon sur rue.
Un cadre a dénoncé cette sorte de harcèlement moral de la part du directeur général adjoint, caractérisé par des agissements répétés ayant pour objet ou effet présumé une dégradation des conditions de travail du directeur général, susceptibles de compromettre son avenir professionnel ou de porter atteinte à ses droits et à sa dignité.
YA KAKESA

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