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Mende: «ce n’est pas les élites qui ont sauvé ce pays, c’est le peuple congolais»

Le 30 juin 1960, le 30 juin 2017, 57 ans après, le peuple RD-congolais célèbre la fête de l’accession de son pays, la RD-Congo à l’indépendance. Cependant, ce 57ème anniversaire intervient au moment où le pays traverse une impasse politique; une crise de légitimité des institutions toutes les électives provoquée par la non organisation des élections en décembre dernier, telle que prévue par la Constitution de la République. Il sied de noter aussi que le pays commémore cet anniversaire de la souveraineté nationale et internationale, sur fond des violences. Notamment, l’insécurité au Kasaï. A cette occasion, le ministre de Communication et médias, Lambert Mende n’a pas raté d’éveiller la nation contre l’idée de la balkanisation de son pays qui, depuis 1960 persiste encore. «
Je voudrai de prime abord souhaiter une bonne fête d’indépendance à tout le peuple RD-congolais. Je voudrai ici, exprimer la solidarité du gouvernement avec le peuple au-delà de tous les problèmes et toutes les contradictions qui peuvent exister entre nous», souhaite Lambert Mende. Et de lancer: «Nous sommes un peuple et nous avons pu prouver en face du monde que la résilience existe bien au sein de notre peuple parce que toutes les velléités de balkaniser notre pays qui sont à la manœuvre depuis 1960 n’ont pas réussi du fait que Patrice Lumumba a pu dénoncer cela à son temps. Et ces élites n’ont pas réussi à nous priver d’un seul centimètre carré du territoire national, cela à l’actif de notre peuple».
Il vocifère que ce n’est pas les élites qui ont sauvé le pays, mais au contraire, le peuple RD-congolais en faisant comprendre aux élites qu’il ne tolèrerait pas de perdre un seul centimètre de son territoire. Chapeau bas devant son peuple, le ministre de Communication et Médias interpelle: «vous avez encore beaucoup à faire, il faut continuer à résister et à cultiver cette résilience-là parce que qu’on ne peut pas vaincre la résilience d’un peuple lorsqu’elle assise sur une conscience bien affirmée», avant de rappeler: «ils ont tué Lumumba mais aujourd’hui d’autres Lumumba sont nés. Ils vont nous tuer ou nous allons, à force de l’âge, disparaitre. Demain d’autres voix vont naitre pour que le Congo reste un et indivisible dans les frontières qui ont existé à l’indépendance de 1960».
Schilo TSHITENGA

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