Elle s’est tenue, le mercredi 18 juin 2014 dans la salle polyvalente de l’Institut français-IF- Halle de la Gombe, une conférence sur la Fête internationale de la musique célébrée le 21 juin de chaque année. Au cours de cette conférence, trois intervenants sont revenus à la charge. Il s’agit entre autres, de l’artiste musicien RD-congolais Shak Shakito, le slameur Horphelus Moke ainsi que le représentant du groupe GbaGba. Ils ont fait un appel à leurs collègues musiciens de faire un effort dans la réalisation de leurs œuvres, de donner une certaine valeur à la culture RD-congolaise.
La Fête internationale de la musique célébrée le 21 juin de chaque année est une bonne occasion pour les musiciens RD-congolais de sensibiliser leur cible par rapport à leurs œuvres et de se donner d’idée entre eux. Cette fois-ci, certains d’entre eux prônent la valorisation de la culture RD-congolaise dans chaque partie de leur production. «Nous invitons surtout les jeunes musiciens à pouvoir donner à la culture de notre pays la valeur qui la convienne, que ce soit dans l’accoutrement des chanteurs et danseurs, dans la composition des chants mais aussi et surtout le message à transmettre dans la chanson», a souligné le représentant du groupe GbaGba tout en estimant que la RD-Congo a réellement besoin des artistes musiciens pour sa bonne marche. Raison pour laquelle ils doivent faire très attention sur le contenu et la présentation de la chanson. Pour sa part, Shak shakito pense que la Rumba n’est pas une référence de la musique RD-congolaise mais plutôt la culture.
«L’élément le plus particulier de chaque pays est sa culture. Nous, artistes musiciens, devons mettre un accent particulier sur la culture de notre pays dans tout ce que nous réalisons comme œuvre», a-t-il insisté. Il a en outre fait savoir que dans tout ce qu’il produit comme œuvre, il se forge un style original foisonnant les rythmes Songe, Luba et Tetela. De son côté, le slameur Horphelus Moke pense par ailleurs qu’un pays ne se développera pas en mettant tout son attention à la femme ou aux intimités. «Nous devons particulièrement jouer une musique de recherche et non de la femme et des intimités. Tout musicien doit savoir que le pays a aussi besoin de lui pour se développer dans un sens positif. Nous devons également savoir que la musique est une force éducative car elle apporte beaucoup dans la mentalité humaine», a-t-il poursuivi.
La Fête internationale de la musique est d’abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joël Cohen qui travaillait alors pour Radio France musique. Il voulait que les groupes de musique jouent le 21 juin au soir, jour de l’été boréal. Après les élections présidentielles de 1981, cette idée a été adaptée par Maurice Fleuret et mise en place en France par Jack Lang alors ministre de la Culture. Sa première édition a eu lieu le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983. C’est l’occasion d’un délice populaire et la manifestation connaît un succès croissant au cours des décennies suivantes.
Rubis ENGWANDA et Parousia MAKANZU
La Fête internationale de la musique célébrée le 21 juin de chaque année est une bonne occasion pour les musiciens RD-congolais de sensibiliser leur cible par rapport à leurs œuvres et de se donner d’idée entre eux. Cette fois-ci, certains d’entre eux prônent la valorisation de la culture RD-congolaise dans chaque partie de leur production. «Nous invitons surtout les jeunes musiciens à pouvoir donner à la culture de notre pays la valeur qui la convienne, que ce soit dans l’accoutrement des chanteurs et danseurs, dans la composition des chants mais aussi et surtout le message à transmettre dans la chanson», a souligné le représentant du groupe GbaGba tout en estimant que la RD-Congo a réellement besoin des artistes musiciens pour sa bonne marche. Raison pour laquelle ils doivent faire très attention sur le contenu et la présentation de la chanson. Pour sa part, Shak shakito pense que la Rumba n’est pas une référence de la musique RD-congolaise mais plutôt la culture.
«L’élément le plus particulier de chaque pays est sa culture. Nous, artistes musiciens, devons mettre un accent particulier sur la culture de notre pays dans tout ce que nous réalisons comme œuvre», a-t-il insisté. Il a en outre fait savoir que dans tout ce qu’il produit comme œuvre, il se forge un style original foisonnant les rythmes Songe, Luba et Tetela. De son côté, le slameur Horphelus Moke pense par ailleurs qu’un pays ne se développera pas en mettant tout son attention à la femme ou aux intimités. «Nous devons particulièrement jouer une musique de recherche et non de la femme et des intimités. Tout musicien doit savoir que le pays a aussi besoin de lui pour se développer dans un sens positif. Nous devons également savoir que la musique est une force éducative car elle apporte beaucoup dans la mentalité humaine», a-t-il poursuivi.
La Fête internationale de la musique est d’abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joël Cohen qui travaillait alors pour Radio France musique. Il voulait que les groupes de musique jouent le 21 juin au soir, jour de l’été boréal. Après les élections présidentielles de 1981, cette idée a été adaptée par Maurice Fleuret et mise en place en France par Jack Lang alors ministre de la Culture. Sa première édition a eu lieu le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983. C’est l’occasion d’un délice populaire et la manifestation connaît un succès croissant au cours des décennies suivantes.
Rubis ENGWANDA et Parousia MAKANZU