«Sans la bonne gouvernance publique, il serait illusoire d’imaginer un développement économique de notre pays. La prédation était l’une des causes principales de la misère qu’a connu la RD-Congo. Soutenons vous les efforts de l’implémentation d’une gouvernance responsable en repoussant les anti-valeurs», a dit Jules Alingete aux étudiants RD-congolais de la diaspora
L’inspecteur général des Finances chef de service, Jules Alingete, était l’orateur d’une conférence-débat de deux jours qui ferme ses portes ce vendredi 27 octobre à l’Université libre de Bruxelles en Belgique, à laquelle ont pris part les étudiants RD-congolais de la diaspora.
Devant un parterre d’étudiants et d’autres invités, le flic financier en chef de l’IGF a axé son exposé sur «les avancées de la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance publique en RD-Congo». Premier à intervenir, Jules Alingete a présenté les stratégies, les actions et les résultats récoltés par l’Inspection générale des finances qui fait l’objet de beaucoup d’éloges depuis qu’elle a été redynamisée par le Président Félix Antoine Tshisekedi. Il a fait un état de lieux de la corruption dans la gestion publique depuis 2019, ainsi que des défis de la lutte contre ce fléau. Faisant une brève présentation du service qu’il dirige et ses stratégies, l’Inspecteur général des finances a souligné un apport considérable dans l’instauration de la bonne gouvernance en RD-Congo. En outre, il a présenté la lutte contre les détournements comme élément moteur de l’accroissement des recettes publiques dont l’IGF reste la sentinelle qui y veille.
De l’avis de Jules Alingete, la situation chaotique observée autrefois a occasionné la baisse des ressources financières dont le pays a grandement besoin pour sa croissance. Il a ainsi démontré à l’assistance les avancées réalisées dans l’assainissement des finances publiques. «Si vous entendez parler de l’Inspection générale des finances aujourd’hui, c’est parce qu’il y a une volonté politique ferme qui accompagne ce travail. Je peux vous rassurer et soyez convaincus que si vous aimez la RD-Congo aujourd’hui, le pouvoir en place incarné par le Président de la République a au moins cette volonté de laisser évoluer le travail de la lutte contre la corruption», a dit Jules Alingete aux étudiants. Et d’ajouter : «sans la bonne gouvernance publique, il serait illusoire d’imaginer un développement économique de notre pays. La prédation était l’une des causes principales de la misère qu’a connu la RD-Congo. Soutenons tous les efforts de l’implémentation d’une gouvernance responsable en repoussant les anti-valeurs».
En clair, le chef de service Jules Alingete a mis en lumière les efforts de la RD-Congo dans la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics ainsi que le travail mené par l’Inspection générale des Finances dans cette croisade de l’implémentation de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques ainsi que les résultats obtenus avec toutes les retombées dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires et d’investissements.
Au cours de son intervention, Jules Alingete a également expliqué les avantages de la lutte contre la prévarication et les détournements des deniers publics soutenue par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a mis un accent particulier sur les points importants ayant favorisé l’éradication du fléau de la corruption. Notamment la manifestation d’une volonté politique ferme de lutter contre les réseaux mafieux, la détermination des structures de contrôle dans la lutte contre la criminalité financière, l’intégrité et l’expertise. A cela s’ajoutent l’engagement dans la lutte, l’existence d’un système répressif efficace qui nécessite un arsenal législatif évolué et adapté à la criminalité financière ainsi qu’un appareil judiciaire outillé, intègre et motivé.
Initiée par l’IGF en collaboration avec l’ULB et Heshima Magazine, cette conférence-débat de deux jours, le 26 et le 27 octobre 2023, a aussi connu d’autres interventions. Notamment celle de l’ambassadeur de la RD-Congo en Belgique, Christian Ndongala, sur «la diaspora, facteur du développement»; du député européen Bernard Philip qui a parlé du «rôle de l’Union européenne dans l’accompagnement de la RD-Congo dans la lutte contre la corruption»; l’intervention du sénateur Bertin Mampaka sur «politique et corruption, quels engagements dans la gestion des finances publiques»; l’exposé du professeur en sciences économiques et gestions à Namur, Alex Lumpalu, sur les «défis de l’Etat de droit dans la bonne gouvernance et l’assainissement des finances».