La maison du sénateur José Makila a été perquisitionnée mardi par les éléments de la Garde républicaine, ANR, Police, Auditorat ainsi que tous les services de la commune de Maluku en présence du bourgmestre. Cette perquisition confirmée mardi soir par l’ancien vice-premier ministre en charge des Transports a été faite sans aucun mandat et en violation de la Constitution en ses articles 34, qui protège la la propriété privée et 107 sur les immunités parlementaires.
À en croire le sénateur citant le gardien de la maison, les agents chargés de cette perquisition ont tout fouillé jusqu’aux plafonds mais n’ont rien trouvé. «Ils ont prétendu être à la recherche de trois colis amenés la veille par un soldat, sans dire lequel et d’où il serait venu», a-t-il précisé au téléphone.
«Nous dénonçons cette violation de la loi fondamentale durant cette période très sensible sur le plan politique où le régime finissant en place excelle par des intimidations des opposants et résistants qui ne regardent pas les choses dans la même direction que ce pouvoir finissant. Nous prenons à témoin la communauté tant nationale qu’internationale sur la pratique dictatoriale que ce pouvoir instaure dans notre pays. Nous disons NON à toutes sortes d’atteintes à l’intégrité physique du Sénateur José Makila et nous prévenons sur les conséquences dommageables qui en résulteront», ont fait savoir les avocats de Makila.
Ces derniers jours, le sénateur s’est illustré par des audios appelant la population du Grand Equateur à ne pas accueillir Félix Tshisekedi, «pour n’avoir rien fait pour cet espace après 5 ans de règne» et à cause de la taxe RAM.
Natine K.