Des femmes éprises de justice ont manifesté le jeudi 6 juillet au cours d’un sit-in devant le siège de la MONUSCO à Kinshasa pour dire «non à l’installation et à la radicalisation de la dictature» en RD-Congo. Elles y tiennent pour preuve la détention depuis 38 jours de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, mais aussi de Mike Mukabayi, député provincial et cadre du parti Ensemble pour la République, et de Franck Diongo, président du parti politique Mouvement lumumbiste progressiste -MLP. Dans les calicots, l’on pouvait lire des messages de soutien à l’endroit du Spécial Katumbi pour qui elles ont exigé une «libération immédiate et sans condition».
Bien avant le sit-in, ces femmes ont déposé, en début de semaine, un mémorandum à Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO et représentante du Secrétaire général des Nations-Unies en RD-Congo pour faire entendre le même message: «non à la radicalisation de la dictature en RD-Congo».
Avec profondeur.net