Les choses vont de mal en pis pour Jean Kamisendu, le gouv’ du Bandundu. Après le détournement de la morgue qui risque de lui valoir une déchéance à l’Assemblée provinciale, après la mort d’une quarantaine de personnes à Kikwit… une autre affaire éclate en plein jour. Pas de moindre
Kamisendu est très mal-en-point. Plus rien ne va pour lui depuis un temps. Que des revers! Créances non payées par-ci, des détournements, … et des morts d’hommes…par-là. Conséquence: une motion de déchéance contre ce gouverneur du Bandundu est en gestation à l’Assemblée provinciale. Dans l’entretemps, un créancier, Auvis sprl, lui réclame une dette de FC 812.000.000 soit USD 882.609 pour impression et livraison des imprimés de valeur au ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité conformément à la lettre de marché N°0066/CAB/PROGOUV/JKK/BDD/2013 du 23 janvier 2013. Une créance que le gouverneur du Bandundu ne veut plus payer, à en croire le courrier adressé au ministre de l’Intérieur, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej, par le président d’Auvis sprl. Mauvaise pioche. Cette affaire risque de conduire à la saisie des comptes de la province, ce qui va paralyser le fonctionnement d’une province qui tourne déjà au ralenti.
Ancien militaire, homme d’affaires et homme politique, le gouv’ était pourtant réputé modèle pour ses talents d’agriculteur avec des nombreux hectares de champs débaptisés: villages agricoles qui ont forcé l’admiration de tout le monde. Cependant, Jean Kamisendu Kutuka a, a en juger par les faits, un coté insolvable qu’on ignorait complètement. Depuis le 23 janvier 2013, par sa lettre de marché N°0066/CAB/PROGOUV/JKK/BDD/2013, le gouverneur avait commandé des imprimés de valeur pour une valeur d’USD 882.609 au près de l’entreprise Auvis sprl.
En date du 1er février de la même année, vu l’urgence, l’entreprise s’est exécutée en livrant au gouverneur la totalité de la commande. Un avion avait même était affrété en toute urgence pour expédier la cargaison, note le courrier adressé à Mujey en date du 22 novembre 2013. Mais jusqu’à ce jour, rien n’a été versé au compte du fournisseur.
«Persévérant dans l’espoir d’être payé, une sommation judiciaire à payer sera initiée par la société auprès du gouvernorat qui demeure jusqu’à ce jour improductive», regrette Jean-Pierre Makanzu, président d’Auvis sprl. C’est une entreprise aujourd’hui en difficulté vis-à-vis des sa banque et de ses fournisseurs étrangers qui avaient accepté de lui faire un prêt pour exécuter la commande de Kamisendu.
«Il convient de souligner qu’au téléphone, son excellence monsieur le gouverneur de la province du Bandundu a fait plusieurs promesses à la société Auvis sprl dans le sens de payer, fort malheureusement toutes ces promesses demeurent à ce jour fallacieuses», signale le courrier adressé à Mujey. Rien malheureusement n’y a fait. Même les sommations de la justice ne font pas peur au gouverneur endetté. Des sources proches du tribunal de Grande instance de Bandundu font état des menaces proférées par le gouverneur aux juges et autres personnes impliqués dans ce dossier.
HMK
Kamisendu est très mal-en-point. Plus rien ne va pour lui depuis un temps. Que des revers! Créances non payées par-ci, des détournements, … et des morts d’hommes…par-là. Conséquence: une motion de déchéance contre ce gouverneur du Bandundu est en gestation à l’Assemblée provinciale. Dans l’entretemps, un créancier, Auvis sprl, lui réclame une dette de FC 812.000.000 soit USD 882.609 pour impression et livraison des imprimés de valeur au ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité conformément à la lettre de marché N°0066/CAB/PROGOUV/JKK/BDD/2013 du 23 janvier 2013. Une créance que le gouverneur du Bandundu ne veut plus payer, à en croire le courrier adressé au ministre de l’Intérieur, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej, par le président d’Auvis sprl. Mauvaise pioche. Cette affaire risque de conduire à la saisie des comptes de la province, ce qui va paralyser le fonctionnement d’une province qui tourne déjà au ralenti.
Ancien militaire, homme d’affaires et homme politique, le gouv’ était pourtant réputé modèle pour ses talents d’agriculteur avec des nombreux hectares de champs débaptisés: villages agricoles qui ont forcé l’admiration de tout le monde. Cependant, Jean Kamisendu Kutuka a, a en juger par les faits, un coté insolvable qu’on ignorait complètement. Depuis le 23 janvier 2013, par sa lettre de marché N°0066/CAB/PROGOUV/JKK/BDD/2013, le gouverneur avait commandé des imprimés de valeur pour une valeur d’USD 882.609 au près de l’entreprise Auvis sprl.
En date du 1er février de la même année, vu l’urgence, l’entreprise s’est exécutée en livrant au gouverneur la totalité de la commande. Un avion avait même était affrété en toute urgence pour expédier la cargaison, note le courrier adressé à Mujey en date du 22 novembre 2013. Mais jusqu’à ce jour, rien n’a été versé au compte du fournisseur.
«Persévérant dans l’espoir d’être payé, une sommation judiciaire à payer sera initiée par la société auprès du gouvernorat qui demeure jusqu’à ce jour improductive», regrette Jean-Pierre Makanzu, président d’Auvis sprl. C’est une entreprise aujourd’hui en difficulté vis-à-vis des sa banque et de ses fournisseurs étrangers qui avaient accepté de lui faire un prêt pour exécuter la commande de Kamisendu.
«Il convient de souligner qu’au téléphone, son excellence monsieur le gouverneur de la province du Bandundu a fait plusieurs promesses à la société Auvis sprl dans le sens de payer, fort malheureusement toutes ces promesses demeurent à ce jour fallacieuses», signale le courrier adressé à Mujey. Rien malheureusement n’y a fait. Même les sommations de la justice ne font pas peur au gouverneur endetté. Des sources proches du tribunal de Grande instance de Bandundu font état des menaces proférées par le gouverneur aux juges et autres personnes impliqués dans ce dossier.
HMK