Le président Joseph Kabila aurait annoncé le report des élections en
République Démocratique du Congo. Selon RFI qui a livré cette
information, le président s’est exprimé ce mardi 4 octobre 2016 en
swahili en marge d’un déplacement en Tanzanie. «Les élections pourront
se tenir cette année ou un autre jour, tout dépendra des travaux du
dialogue qui se poursuivent à Kinshasa», a déclaré Kabila cité par la
radio française.
Le président justifie ce possible report par le souci de mieux
préparer ces échéances, observant toujours selon RFI, que jusqu’à dix
millions d’électeurs n’étaient pas inscrits sur les listes et qu’ils
pourraient recourir à la violence s’ils ne pouvaient participer au
scrutin.
Un terrible aveu qui suscite diverses réactions. Comme celle des
députés UDPS qui disent avoir constaté que le président a osé se
prononcer sur le report des élections sans attendre le verdict de la
Cour constitutionnelle, saisie dans l’entretemps par la Commission
électorale nationale indépendante -CENI. Comme celle des jeunes du
mouvement Filimbi qui exigent la démission négociable du président et
des poursuites judiciaires à son encontre pour haute trahison. Filimbi
a fait connaître sa position en marge des travaux du conclave du
Rassemblement convoqué le même mardi à Kinshasa.
Aux dernières nouvelles, sur TV 5, le gouvernement a fait un démenti
après les informations de Reuters selon lesquelles le président Kabila
aurait annoncé report des élections.
AFN
République Démocratique du Congo. Selon RFI qui a livré cette
information, le président s’est exprimé ce mardi 4 octobre 2016 en
swahili en marge d’un déplacement en Tanzanie. «Les élections pourront
se tenir cette année ou un autre jour, tout dépendra des travaux du
dialogue qui se poursuivent à Kinshasa», a déclaré Kabila cité par la
radio française.
Le président justifie ce possible report par le souci de mieux
préparer ces échéances, observant toujours selon RFI, que jusqu’à dix
millions d’électeurs n’étaient pas inscrits sur les listes et qu’ils
pourraient recourir à la violence s’ils ne pouvaient participer au
scrutin.
Un terrible aveu qui suscite diverses réactions. Comme celle des
députés UDPS qui disent avoir constaté que le président a osé se
prononcer sur le report des élections sans attendre le verdict de la
Cour constitutionnelle, saisie dans l’entretemps par la Commission
électorale nationale indépendante -CENI. Comme celle des jeunes du
mouvement Filimbi qui exigent la démission négociable du président et
des poursuites judiciaires à son encontre pour haute trahison. Filimbi
a fait connaître sa position en marge des travaux du conclave du
Rassemblement convoqué le même mardi à Kinshasa.
Aux dernières nouvelles, sur TV 5, le gouvernement a fait un démenti
après les informations de Reuters selon lesquelles le président Kabila
aurait annoncé report des élections.
AFN
