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RDC : IGF new-look fait sa part trois ans après sa relance

Le 30 juin 2023, 63ème anniversaire de l’accession de la RD-Congo, a marqué la 3ème bougie du duo Jules Alingete et Victor Batubenga à la tête de l’Inspection générale des finances. Un anniversaire plein d’enseignement alors que l’IGF, jadis dans les oubliettes, renait de ses cendres, devenant le centre de l’action présidentielle. Dans les forums nationaux et internationaux, les échos du travail de Jules Alingete résonnent, avec à la clé plusieurs diplômes et trophées mais aussi des invitations pour partager le success-story.

Nommés par ordonnance présidentielle le 30 juin 2020 pour matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi dans le volet de la «lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics», Jules Alingete Key, l’Inspecteur général des finances chef de service et son adjoint ont métamorphosé ce service rattaché à la présidence de la République. Sous Alingete, l’IGF a pris des ailes en vue de relancer l’économie nationale. A l’IGF, Alingete s’est employé chaque jour ces 36 derniers mois à prendre la large mesure de cette «lourde responsabilité».

Connaissant les arcanes de l’IGF, sa maison, Jules Alingete y a imposé une stratégie managériale bien ficelée. Objectif: mettre fin à la prédation du patrimoine commun des RD-Congolais et lutter contre les antivaleurs transformées en mode de vie et de gestion. Pour se donner les moyens de ses ambitions, le tandem Alingete-Batubenga a notamment initié plusieurs réformes administratives à l’IGF. Alingete peut également être fier d’avoir instauré un système de contrôle des finances publiques efficace, baptisé «patrouille financière». Agissant à la fois comme flic et comme conseiller, l’IGF new-look a également accompagné ces trois dernières années les régies financières dans la maximisation des recettes. Les résultats sont éloquents. En 2022, grâce aux mécanismes mis en place par l’IGF, la RD-Congo a, pour la première fois, réussi à mobiliser la totalité du budget dès le mois de septembre.

Un siège à la hauteur des ambitions

Dans le même élan, l’IGF a également initié de grands travaux à son siège sur l’avenue des Forces armées dans la commune de la Gombe. Déjà, un amphithéâtre suscitant de l’admiration et baptisé «Félix Tshisekedi», est sorti des terres. Loin de s’arrêter à ce premier pas, Jules Alingete a en plus lancé, sur le même site, un vaste chantier de construction d’un imposant immeuble de 8 niveaux devant comporter plus de 200 bureaux. Désormais, à l’IGF, il fait beau travailler et le personnel est traité dignement. Durant ce triennat, le capital humain n’a pas été en reste avec le recrutement de 170 nouveaux inspecteurs des finances pour renforcer la lutte contre la corruption et le détournement.

Parmi les grandes victoires d’Alingete, figure en bonne position le contrôle de la Banque centrale du Congo -BCC- avec la découverte des cartes de crédit détenues par des fonctionnaires, des politiciens. Ces cartes, directement connectées au compte général du Trésor via des banques commerciales, avaient suscité un tollé dans l’opinion. L’IGF a également audité les secteurs forestier et minier. «L’examen de tous les contrats conclus entre 2010 et 2020 par la Gécamines a révélé des faits graves de bradage des actifs miniers. Le mode opératoire de la fraude et du bradage dans ce secteur minier ayant été mieux compris, des dispositions ont pu être prises», s’est réjoui Alingete dans une interview accordée au journal belge «Le Soir». Le point d’orge du triennat d’Alingete à la tête de l’IGF demeure à coup sûr les révélations autour du contrat chinois.

Dans son rapport, l’IGF avait épinglé plusieurs «disparités dans la répartition des avantages générés par la convention». Ce rapport a donné lieu à une procédure de reconsidération de l’accord. «Ce partenariat n’était ni profitable à la RD-Congo, ni à la Chine», a reconnu le Président Tshisekedi lors de sa visite dans l’Empire du milieu. Bien avant, le Chef de l’Etat avait salué «l’excellent travail» de l’IGF au cours d’une réunion du Conseil des ministres.

En avril dernier, l’IGF a également fait parler d’elle en découvrant des fraudes sur le fichier de paie des fonctionnaires de l’Etat dont le quart au moins est constitué de faux agents. A la suite des révélations de ce scandale, le VPM en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a annoncé le blocage des rémunérations indûment perçues par certains agents et cadres de l’administration publique.

Clairement, le duo Alingete-Batubenga affiche un bilan flatteur, contribuant à redorer l’image de la RD-Congo à l’international et activement impliqué dans la réussite du quinquennat de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

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