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Fwamba, déjà 223 millions de dollars consacrés aux infrastructures

Le Conseil des ministres présidé par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, vendredi 18 octobre dernier, a constitué un progrès majeur pour la relance de plusieurs projets d’infrastructures en RD-Congo. Ce, en vue de promouvoir la croissance économique mais également garantir le bien-être des citoyens RD-Congolais. Lors de son intervention, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présenté devant le Conseil la situation des décaissements des fonds publics en faveur des projets d’infrastructures aussi bien dans la capitale qu’en provinces.

A l’en croire, depuis le début du mois d’octobre courant, le gouvernement a déjà décaissé USD 160,2 millions au profit de ces projets. «Cette somme s’ajoute aux USD 62,9 millions versés les mois précédents, pour un total d’USD 223,1 millions», a-t-il souligné. Parmi les projets clés, il a cité notamment la clôture de la première phase de projet avec USD 59 729 397,42 payés aux agences d’exécution, dont USD 24 732 160,42 versés dans les comptes du BCECO pour 181 ouvrages; USD 7 645 000 payés au CFEF pour la maîtrise d’oeuvre de 635 ouvrages; et USD 27 352 237 payés au PNUD pour compléter le financement des ouvrages.

Concernant les infrastructures en province, le ministre des Finances a indiqué que USD 17 millions ont été alloués à la province de la Tshopo en vue de la modernisation de 33,89 km de voirie et d’autres projets locaux. Le Kasaï Central a reçu du gouvernement central USD 17 millions pour relancer 41,536km de voirie, la province d’Ituri a bénéficié d’USD 13 millions pour divers travaux de voirie. Et d’autres provinces comme le Kasaï Oriental, le Sankuru, le Kongo-Central et le Nord-Kivu bénéficient aussi de financements pour certains projets.

Quant à la ville de Kinshasa, l’argentier national a renseigné que USD 25 millions ont été alloués à des projets de voirie et de lutte contre les érosions dans plusieurs communes de Kinshasa, avec un paiement d’USD 4 587 410,48 pour le démarrage des travaux autour du Marché central de Kinshasa. Il a aussi noté le paiement du deuxième acompte du projet Kinshasa Aréna pour USD 45 millions après que l’entreprise Milvest à respecté la loi.

Pour l’électrification en milieu rural, USD 13 743 850,99 ont été décaissés pour finaliser 18 projets prioritaires. «Pour les infrastructures rurales, USD 30 millions ont été alloués pour la réhabilitation des routes de desserte agricole», a souligné le ministre Fwamba. Par ailleurs, il a évoqué une stratégie de financement diversifiée, intégrant des ressources publiques, des partenariats public-privé, ainsi que des financements bilatéraux et multilatéraux. Pour lui, le barrage de Grand Katende figure parmi les projets structurants à relancer. C’est dans cette optique, il a formulé quelques recommandations dans son secteur.

Notamment le renforcement du cadre de suivi et d’évaluation des projets; la mise en place d’un mécanisme de contrôle financier et technique; assurer que les financements respectent le cadre macro-économique; promouvoir la transparence et la gestion des projets pour garantir leur durabilité. En outre, le ministre des Finances a souligné que, depuis le 15 juin 2024, le gouvernement dirigé par Judith Suminwa a engagé une stratégie de stabilisation macro-économique pour freiner l’inflation croissante et restaurer la confiance des acteurs économiques.

«Les principales actions comprennent la stabilisation du taux de change et le contrôle de l’inflation. Grâce à un resserrement de la politique budgétaire et à une meilleure coordination avec la politique monétaire, la dépréciation de la monnaie nationale a été réduite de 5,50% entre janvier et juin 2024 à seulement 0,14% depuis l’investiture du nouveau gouvernement. L’inflation annuelle a également baissé, passant de 21% à 15,1% entre juin et septembre 2024, préservant ainsi le pouvoir d’achat de la population», a-t-il expliqué. Puis, il a rappelé que les efforts déployés pour lutter contre la corruption et améliorer la transparence budgétaire ont permis à l’État de mieux gérer ses ressources. Selon lui, ces mesures ont également amélioré l’environnement des affaires en RD-Congo, rendant les titres publics plus attrayants et facilitant la mobilisation de financements dans des conditions avantageuses.

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