Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- donne rendez-vous le 17 juin 2021, date à laquelle sera consacrée la vente aux enchères de l’unique résidence de l’ancien ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba, poursuivi par la justice pour n’avoir pas remboursé ni reconnu l’importante somme d’argent empruntée auprès du FPI en vue de relancer les activités de son journal Le Soft International, ainsi que la dotation en fonds de roulement des Etablissements FPG dont il est le propriétaire.
En effet, Kin-Kiey a surpris l’opinion dans sa récente sortie médiatique, niant en bloc le fait d’avoir contracté un prêt auprès du Fonds de promotion de l’industrie. Et le géniteur de «Kabila désir» s’est également illustré par de nombreuses publications dans son journal, sapant l’image du FPI ainsi que de son Directeur général.
Dans un communiqué, l’avocat Conseil du FPI, Me Carlos Ngwapitshi, fixe l’opinion sur cette affaire qui oppose l’ancien ministre à cet établissement public. «Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- a plutôt financé la redynamisation de l’imprimerie du journal Le Soft International ainsi que la dotation en fonds de roulement des Etablissements FPG dont relève ce journal-là. Le FPI n’a jamais volé au secours d’une quelconque banque en faillite, il est question ici d’un promoteur qui, après avoir pris le crédit et indiqué un numéro de compte qui apparait dans tous les ordres de paiement et ou de virement avec son accusé de réception pour des raisons inavouées, a décidé délibérément de nier les évidences», déplore le communiqué.
COMMUNIQUE-FPI-KKMPour Me Carlos Ngwapitshi, l’ancien ministre ne peut pas faire le malin dans la mesure où les différents ordres de paiement et de virement réceptionnées par Kin-Kiey Mulumba, propriétaire des Ets FPG, attestent sans atermoiements que les fonds ont été transférés sur le compte N°1201-0036601-31USD ouvert à la TMB par ce dernier.
A en croire l’avocat Conseil du FPI, l’ensemble de décisions gagnées par le Fonds de promotion de l’industrie sont exécutoires nonobstant tout recours. Pour l’instant, précise-t-il, le seul recours qui reste à Tryphon Kin-Kiey, est de saisir Dieu le Père, en confessant ses péchés pour tout le mal qu’il a causé au FPI, à son Directeur général ainsi qu’au contribuable RD-congolais, vrai propriétaire de cet argent qui lui a servi à relancer les activités de son journal Le Soft International. Ci-dessous, le communiqué de l’avocat Conseil du FPI.
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