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FPI: le tandem Kitebi-Kasembe sensibile sur sa nouvelle vision managériale

Le Fonds de promotion de l’industrie-FPI- a organisé, jeudi 26 avril au Cercle Elaïs de Kinshasa dans la commune de la Gombe, la 4ème édition de la journée de réflexion destinée aux femmes travailleuses de son entreprise, avec le thème: «la femme du FPI et la nouvelle vision managériale basée sur les principes de participation, responsabilité et redevabilité». Selon le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, il était question non seulement de sensibiliser les femmes du FPI, en insistant sur la nécessité pour elles de s’engager comme agent à part entière, mais également d’inviter ces femmes à s’imprégner de nouvelles valeurs. Entre autres le professionnalisme, la créativité, le sens d’Ethique, le réalisme et la détermination. De leur côté, par le truchement de madame Mobhe qui a fait une adresse à ce propos, les femmes travailleuses du FPI ont fait part à leur hiérarchie, de quelques préoccupations touchant leur situation. Sans ambages, les DG Patrice Kitebi et le DGA Boniface Kasembe du FPI ont tour à tour apporté des éclaircissements aux préoccupations soulevées par les participantes à travers le jeu de questions-réponses.
«C’était pour nous l’occasion de sensibilisation, de faire la pédagogie afin d’insister sur la nécessité pour la femme de s’engager comme agent à part entière. La femme au sein du FPI n’est pas un agent de seconde zone. Elle a exactement les mêmes droits mais aussi les mêmes obligations», a fait savoir le Directeur général Patrice Kitebi. Et d’ajouter: «on a aussi parlé de questions concernant la promotion des femmes, la formation des femmes, la mise à la retraite des femmes. Donc, un certain nombre de sujets qui les intéressaient de manière particulière et auxquels on a donné des réponses». Cette journée de réflexion a aussi servi d’occasion pour la haute direction du FPI de passer le message sur la nécessité pour les femmes de s’imprégner de nouvelles valeurs, notamment le professionnalisme, la créativité, le sens d’Ethique, le réalisme et la détermination.
«La femme du FPI doit être professionnelle, ne pas se laisser alliée à la peur, à la timidité. Elle doit avoir un leadership dans le travail qu’elle fait aussi bien pour la mobilisation de la taxe que pour sélectionner des risques, de recouvrement des prêts, la taxe», a conseillé le DG Kitebi.
Dans son exposé, la directrice des Ressources humaines du FPI et membre du comité genre de cette entreprise publique est revenue sur les différentes valeurs qui doivent caractériser la vie professionnelle de la femme du FPI. Elle a évoqué le professionnalisme qui invite la femme du FPI à se mettre au travail; la créativité qui doit conduire la femme du FPI à faire montre d’un sens d’esprit d’initiative en évitant la routine. La DRH a aussi conseillé ses collègues à avoir le sens d’éthique. Ici, elle a sensibilisé la femme à faire preuve d’un bon comportement et entretenir de bons rapports professionnels. Le réalisme et la détermination sont aussi deux autres valeurs qui doivent caractériser la vie professionnelle de la femme du FPI. Pour Madame Zafuila, la femme du FPI nouveau doit savoir agir en conséquence, et prendre des décisions fermes caractérisées par l’impartialité.
Quant aux principes fondamentaux du management du FPI nouveau, la DRH s’est expliquée en ces termes: «la participation signifie l’exécution de la tâche afin de répondre aux attentes de l’entreprise. La responsabilité constitue une obligation pour la femme afin de répondre de ses actes face à l’entreprise. La redevabilité rend la femme débitrice de ses actes posés devant sa hiérarchie. Le travail bien fait. La femme du FPI est compétente mais doit booster ses capacités afin de produire un travail de qualité pour l’intérêt du FPI nouveau».
Quelques préoccupations soulevées par les femmes du FPI
«Notre but n’est pas de revendiquer nos droits mais plutôt de profiter de cette rare occasion que nous avons d’avoir la direction générale parmi nous pour porter à son oreille les cris de nos cœurs», a signifié madame Mobhe dans son allocution. Elles ont demandé à la Direction générale de penser à une discrimination positive en permettant à la femme du FPI de bénéficier du grade honorifique pendant deux ans avant sa mise en retraite et ce, dans le but de restreindre l’écart et de compenser tant soit peu les préjudices que cette dernière a subi dans son parcours professionnel, partant du plafond de verre au labyrinthe. Elles ont aussi évoqué la question des droits juridiques de l’agent féminin notamment les soins médicaux, les promotions, congé de maternité et autres, le leadership féminin en milieu du travail et aussi l’alimentation équilibrée, gage d’une bonne santé.
«Nous pensons que dans le même ordre d’idées, la femme qui accouche a plein droit de recevoir sa rémunération entière telle que stipulé dans la convention 183 du bureau international du travail sur la protection de la maternité en milieu professionnel. Car, autant que les femmes entrepreneures éprouvent des difficultés dans l’accomplissement quotidien de leurs tâches, autant que les femmes du FPI en trouvent aussi», a plaidé madame Mobhe.
A ces revendications, Patrice Kitebi a confirmé que des efforts sont largement fournis pour répondre à presque tous ces problèmes. Mais il a insisté sur l’importance que chaque femme impose son leadership, travaille en fonction de la méritocratie et donne le meilleur d’elle-même, car l’entreprise soutient ses agents dans tous les domaines. «Suite à la demande des femmes, deux femmes ont accédé au poste de directeur, directeur adjoint et une autre femme au poste de chef d’agence à Bukavu» a-t-il démontré, avant d’encourager toutes les femmes -173 au total que compte le FPI- à concourir activement aux prochaines élections syndicales pour occuper des positions qui leur permettront d’être présentes à la table de négociation, là où les décisions se prennent, afin de mieux défendre les intérêts des femmes.
L’occasion faisant le larron, le Directeur général et le Directeur général adjoint du FPI ont remis des cadeaux à quelques femmes que l’entreprise a envoyées à la retraite de manière légale. Les deux autorités ont, elles aussi, reçu des cadeaux de la part des femmes travailleuses du FPI.

Olitho KAHUNGU

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