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Etat de siège : Les porte-parole des FARDC et de la PNC annoncent des progrès réalisés

Face à la presse, des précisions ont été apportées sur la situation exacte des deux provinces en état de siège. «Nous avons fait beaucoup de choses. Mais quand nous regardons tel que les médias parlent aujourd’hui et posent des questions, c’est comme si l’état de siège n’avait pas de progrès. Il y a beaucoup de progrès, mais le mal était tellement profond que ce que nous faisons soit seulement pour sortir du lot. Mais nos populations dans de grandes agglomérations sont totalement protégées», a signifié le Lieutenant-général, Léon Kasonga. Et d’ajouter: «je vous dis très honnêtement, ce que vous vivez aujourd’hui, ce sont les derniers soubresauts d’un ennemi aux abois et en train de fuir, parce qu’il n’est pas capable de se fixer et de nous affronter».

Le porte-parole de la Police, Pierrot Mwanamputu, a aussi présenté le bilan à mi-chemin. «Dès que les FARDC finissent leur travail, nos unités interviennent pour le nettoyage, la consolidation de la paix et l’instauration de l’autorité de l’Etat», a-t-il fait savoir. Décidément, le ministre en charge de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, fait bonne presse dans l’opinion pour sa manière de rendre compte aux RD-Congolaises et RD-Congolais, de la marche des affaires de leur pays.

Par devoir de redevabilité, de transparence et de clarté, beaucoup trouvent des réponses aux questions qu’ils se posent lors des conférences de presse qu’il organise et rien, à cet effet, n’est à cacher. Le briefing institué par lui et qui s’est même déjà imposé dans l’opinion comme mode de fonctionnement du gouvernement central, est devenu une tradition au point de faire oublier ses prédécesseurs.

Pour tout dire, cette innovation ne passe pas du tout inaperçue. Ce nouveau narratif a encore été au rendez-vous dimanche 24 octobre à l’occasion d’une conférence de presse conjointement animée par le ministre Patrick Muyaya et les deux autres intervenants, à savoir: le Lieutenant-général Léon-Richard Kasonga et le Commissaire supérieur principal Pierrot Mwanamputu, respectivement porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC- et de la Police nationale congolaise -PNC. Au cœur du problème, un focus sur la poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’état de siège en cours dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri. En prenant la parole, le Lieutenant-général Kasonga est revenu sur cet aspect de chose: «Nous n’avons rien à cacher, nous avons le devoir de redevabilité, nous devons vous dire ce que nous faisons, comment nous le faisons, pourquoi nous le faisons et à quel résultat nous avons abouti».

Comment ils réussissent à tuer?

C’est une question qui est sur toutes les lèvres. L’on ne comprend pas trop comment les tueries peuvent continuer, malgré la proclamation de l’état de siège dans les deux provinces concernées. Pour le Lieutenant-général Kasonga, «ces gens choisissent des endroits sur nos routes, là où il y a des bourbiers, s’ils ne les créent pas comme coupeurs de route, mais ils choisissent des endroits, qui ne sont pas assez praticables et ils installent un campement près de là. Quand les véhicules ralentissent, ils sortent de la brousse et tirent sur le moteur. Quand le moteur prend feu, ils attaquent les passagers, les marchandises, cherchent la nourriture puisqu’ils n’en ont pas. Et ils ne s’arrêtent pas là, car ils cherchent même les médicaments pour soigner tous les autres criminels et voyous qu’ils ont emmenés dans la brousse».

Le porte-parole de l’armée RD-congolaise a expliqué que depuis le déclenchement des opérations jusqu’à ce jour, les FARDC n’ont pas de résistance sur terrain. La raison en est qu’il n’y a pas de front physique fixe et puis l’ennemi n’a pas la force de résister à la puissance de feu des FARDC. La plupart des gens qui sont tués ou massacrés ne l’ont pas été dans leurs maisons ou secteurs protégés, mais ont peut-être quitté leurs maisons pour se rendre dans leurs champs. Ce sont des gens qui vont récupérer leurs produits en dehors des zones sécurisées, violant ainsi les consignes qui leur ont été données de ne pas aller au-delà, ou d’entrer dans des parcs.

Les points positifs?

Comme déjà évoqué plus haut, les FARDC méritent des fleurs. Comment peut-il en être autrement dès lors que des progrès réalisés sur le terrain des opérations constituent des résultats palpables. Dans le cadre de l’Opération Sokola 1 Grand Nord, par exemple, ils ont neutralisé 224 voyous et capturé 23 leaders. Ils ont également interpellé 233 collaborateurs dans le Grand Nord Beni. Au plan matériel, ils ont saisi 62 armes, 6 véhicules, 1 motos. Tandis que sur le plan opérationnel, ils ont pris le contrôle de tous les sanctuaires les plus importants des ADF comme celui de Mwalika.

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