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RDC : L’épisode Zoé Kabila, six jours après l’arrestation du spécial François Beya

Le frère du président honoraire a été empêché de voyager pour l’Afrique du Sud mercredi soir. Mais il a pu récupérer son passeport confisqué après un échange avec l’AG de l’ANR jeudi…

Zoé Kabila Muanzambala, ancien gouverneur de la province du Tanganyika, a été empêché de prendre son avion le mercredi 9 février 2022 dans la soirée. La Direction générale de migration -DGM- lui a interdit de quitter Kinshasa. À en croire plusieurs sources, le petit frère de l’ancien président de la République Joseph Kabila devait se rendre en Afrique du Sud, où résident sa femme et ses enfants. Où séjourne aussi depuis quelques jours le président honoraire pour un contrôle médical et une inscription au programme de doctorat.

Des sources rapportent que Zoé était assis dans le salon commercial quand un agent l’a approché pour lui dire qu’il devait préalablement contacter le principal responsable de l’ANR avant d’effectuer son déplacement. «Il n’est même pas monté dans l’avion. Il a été bloqué dès son arrivée et conduit au bureau du chef de la DGM. Lorsqu’il a appris qu’il ne pouvait pas quitter Kinshasa, il est calmement reparti sans poser problème. On l’a conduit vers son véhicule et après il est parti», a rapporté une source sous le sceau de l’anonymat. Puis: «Son passeport ordinaire est resté entre les mains des agents de la DGM».

Cependant, certaines sources précisent qu’au départ, l’ancien gouverneur du Tanganyika devait voyager sans problème, avant que la décision ne change subitement après. Zoé Kabila a été interdit de sortir du pays six jours après l’arrestation du Conseiller spécial du chef de l’Etat, François Beya, arrêté par l’ANR au motif “des indices sérieux sur l’atteinte à la sûreté de l’Etat. Un épisode qui en a rajouté à la psychose de ces derniers jours. Mardi soir, des sources concordantes ont signalé que Zoé Kabila a récupéré son passeport ordinaire ce jeudi 10 février après échange de moins de deux heures du temps avec l’Administrateur général de l’Agence nationale de renseignements -ANR. Le contenu des échanges n’est pas encore révélé, mais selon un des proches collaborateurs de l’ex-gouverneur, c’était un échange dans un contexte convivial.

Tino MABADA

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