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Enquête sur Okende: les moments sensibles

L’enquête autour du meurtre de Chérubin Okende, député national de l’Opposition et ancien ministre des Transports, retrouvé mort le 13 juillet aux premières heures de la matinée à bord son véhicule, amorce enfin un virage décisif avec l’arrivée à Kinshasa des experts roumains, belges et sud-africains, venus prêter main forte aux enquêteurs de la Monusco ainsi que des équipes des services et du Parquet RD-congolais.

A en croire Maître Laurent Onyemba, membre du Collectif des avocats de la famille, ces experts ont été présentés lundi à la famille qui a cependant sollicité un temps de concertation avec ses avocats avant de se prononcer sur le début de l’autopsie. «Réserves et doutes légitimes à ce stade au sujet notamment des preuves de nationalité -pays d’origine- de ces experts, leurs domaines de compétence ainsi que les assurances à donner à la famille quant à l’authenticité des identités de ces experts et l’officialité de leur désignation sur base des témoignages de leurs ambassades ou leurs structures -pour ceux présentés comme mandatés par la MONUSCO. Vivement la transparence», a-t-on fait observer dans les rangs du Collectif.

C’est un premier pas vers l’éclosion de la vérité mais la famille veut être sûre de ne pas se laisser embarquer dans un simulacre d’enquête. A travers un courrier adressé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe, la famille de l’ancien ministre des Transports avait posé des préalables avant de procéder à l’autopsie du corps, notamment connaitre l’identité des médecins légistes et obtenir une invitation de son représentant. La famille Okende avait également exigé la participation des médecins légistes de la MONUSCO et de ceux d’au moins trois pays étrangers dans l’autopsie. «Ceci aura le mérite d’éviter des conclusions non conformes à la réalité», a-t-on avancé.

Avec l’arrivée à Kinshasa de ces experts et en attendant la confirmation de leurs identités et expertises, c’est clairement un pas vers la détermination des circonstances ayant conduit à la mort de celui qui était également porte-parole du parti Ensemble pour la République de l’Opposant Moïse Katumbi.

Natine K.

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