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Cohydro-Sonangol, le contrat de tous les espoirs

Le président RD-Congolais et son homologue Angolais
Le président RD-Congolais et son homologue Angolais
Selon les estimations des spécialistes et de l’avis des experts de Nessergy, la société à l’origine de l’accord négocié par l’Angola et la RD-Congo pour une exploitation commune via leurs entreprises pétrolières publiques, ce gisement situé dans la Zone d’intérêt commun viendra changer le destin du pays qui tire jusque-là le gros de ses revenus de la production minière
Alors que le pays se prend de rêver pour avoir fait son entrée dans le cercle privilégié des nations pétrolières, un récent rapport de Global witness basé sur des renseignements inexacts veut jeter le discrédit sur un contrat pétrolier dûment négocié entre deux Etats souverains, entre les gouvernements RD-congolais et angolais portant sur l’exploitation commune, via leurs sociétés pétrolières publiques, Sonangol et Cohydro, des gisements enfuis dans les profondeurs de la Zone d’intérêt commun -ZIC-, également connu sous l’appellation bloc 14C, littoral atlantique.
Le rapport de Global witness a tout faux. Ses rédacteurs dénaturent le processus ayant mené à la négociation de ce partenariat et accusent l’ancien propriétaire, Nessergy, filiale du Groupe Fleurette, d’avoir bradé ses droits dans la ZIC. La cible définitive est connue: Dan Gertler, le conseiller principal du Groupe Fleurette dont l’évocation du nom suffit pour susciter des animosités gratuites et faire perdre la rationalité alors que sa stratégie de développement, son engagement citoyen, l’ampleur de ses investissements et le nombre de ses employés lui assurent un succès commercial indéniable.
Le rapport de Global witness refuse même d’admettre que la RD-congolaise Cohydro, société d’Etat, figure parmi les nouveaux acquéreurs de ces droits. Ils veulent occulter le fait que Nessergy a décidé d’abandonner son projet suite au contentieux entre l’Angola et la RD-Congo et du fait que les majors, autorisés par Luanda, avaient déjà lourdement pris pied dans cette zone. Ils sont déterminés à saper un partenariat réputé prometteur pour la RD-Congo. Selon les projections faites sur base des réserves identifiées dans la ZIC, la RD-Congo sortira gagnante dans ce contrat. Elle boostera, assure-t-on, sa production pétrolière et ses revenus.
Sans conteste, l’industrie pétrolière RD-congolaise est sur sa rampe de lancement. A condition de ne pas laisser la version de Global witness se répandre et affoler l’opinion dans l’erreur. Dans une longue mise au point rendue publique le 23 janvier à Kinshasa, le Groupe Fleurette a entrepris de recadrer, d’infirmer le rapport de l’ONG en mettant à la disposition du public tous les détails sur ce contrat pétrolier de tous les espoirs. «Le Groupe Fleurette détient de substantielles actions controlantes dans Nessergy et ce dernier détient 95% des 50% des droits que la République démocratique du Congo avait sous la Zone d’Intérêt Commun -ZIC- en accord avec l’Angola», indique le Groupe Fleurette. Puis: «Ces droits sur l’offshore profond congolais ont été accordés à Nessergy en octobre 2006 par un contrat -CPP- signé par les ministères des Finances et des Hydrocarbures.
Le CPP a reçu l’approbation de l’autorité suprême de la RD-Congo, le seul acte qui le rend effectif et applicable, en mars 2008. Ce CPP modèle-type est semblable à beaucoup d’autres approuvés en RD-Congo et a suivi le même cursus que tous les autres signés avant lui. Le bonus de signature est en accord avec l’exigence de base de la RD-Congo et a dû prendre en compte l’extension limitée du bloc et la difficulté d’exploitation d’un bloc offshore ultra-profond».
Puis encore: «Les 5% restants appartenaient à Cohydro -la compagnie pétrolière de l’Etat Congolais. Nessergy, à ce jour, n’a pas de droits sur le pétrole dans la zone offshore ZIC. Nessergy est une entité de Fleurette. Pour plus de clarté et pour éviter tout doute, aucun fonctionnaire ou autorités n’ont un intérêt ou des droits juridiques ou bénéficiaires dans Nessergy».
 
Connue pour ses réserves prouvées, la ZIC exploitable dans les 36 mois
Clair que le contrat  a été signé dans les règles de l’art et dans la transparence totale. Conformément à la norme, le Groupe Fleurette a payé USD 500.000 comme prime de signature pour avoir son contrat de partage et de production ratifié, aux côtés des deux autres compagnies pétrolières cotées, SOCO et Energulf.
Inutile d’ajouter que selon les termes du CPP, d’autres dépenses exigibles ont été versées. Notamment les impôts, les cotisations professionnelles liées aux exigences du code du travail, les dépenses d’exploitation courante liées aux pratiques usuelles à l’industrie du gaz et de pétrole, les coûts inhérents aux frais de formation et surtout les coûts de maintien de validité du permis d’exploration, sans oublier, différents bonus et/ou primes, payables à la RD-Congo selon l’avancement du contrat.
L’accord que Global witness veut saboter fixe également les bases pour l’Angola et la RD-Congo d’accélérer la négociation d’un nouveau CPP appelé à profitera à la RD-Congo et permettre au pays de doubler sa production de pétrole dans quelques années. «Cela permettra d’améliorer le programme stratégique de la RD-Congo à aller plus loin dans l’exploration et l’exploitation du pétrole et intensifier ses efforts dans ce domaine. La ZIC est connue pour ses réserves prouvées et peut entrer en phase d’exploitation dans les 36 mois», assènent les experts du Groupe Fleurette. Avis partagé par les experts qui affirment, pour leur part, que ce gisement viendra changer le destin du pays qui tire jusque-là le gros de ses revenus de la production minière. Selon l’accord ZIC, toutes les réserves seront divisées par l’Angola et la RD-Congo. Il s’ensuivra la création des revenus substantiels pour la RD-Congo sur une période de temps relativement courte. Sauf à vouloir enfermer la RD-Congo dans la pauvreté ou à jouer le jeu des majors embusqués, l’ingéniosité de Nessergy mérite plutôt d’être saluée. Ci-après, la mise au point du Groupe Fleurette.
Tino MABADA        
La RD-Congo bénéficiera de manière significative des droits sur la zone ZIC, notamment une VAN oscillant entre USD 1,3 milliard et USD 3,6 milliards à générer par les opérations futures conjointes de Sonangol et de Cohydro
En Avril 2013, le ministre congolais des Hydrocarbures, Crispin Atama, a confirmé que Sonangol EP, la compagnie pétrolière de l’Etat angolais, et COHYDRO de la République démocratique du Congo vont travailler ensemble sur le bloc 14C, également connu sous le nom ZIC ou Zone d’Intérêt Commun. Il a publié un décret qui transférera les droits de la CPP de Nessergy à Sonangol et Cohydro. Atama a déclaré à l’époque que le transfert des droits permettra à la RD-Congo de négocier un nouveau CPP qui bénéficiera à la RD-Congo dans le développement de la ZIC avec l’Angola par le biais de leurs compagnies pétrolières nationales respectives -Sonangol et Cohydro.
Dans ce contexte, la Sonangol a accepté de compenser Nessergy pour la vente de ses droits dans la ZIC, lesquels droits sont destinés à être transférés à Cohydro, à condition qu’un nouveau CPP soit signé en remplacement de l’ancien pour le développement de ce potentiel pétrolier. Cette ronde de négociations est toujours en cours.
 
Valeur pour la RD-Congo
L’état congolais bénéficiera de manière significative des droits sur la zone ZIC, à savoir une valeur actuelle nette -VAN- oscillant entre 1,3 et 3,6 milliards de dollars américains seront générés par les opérations futures conjointes de Sonangol et de Cohydro. A ce montant, il faut ajouter d’autres considérations de trésorerie -ex. bonus de signature- qui pourraient être payées par les entreprises étrangères opérant sur le bloc. Enfin, Cohydro aura sur 50% du bloc, le rôle de concessionnaire, détenant un titre valable et bancaire. «Toute cette valorisation du potentiel pétrolier de la RDC a été rendue possible grâce au rôle déterminant de Nessergy dans la facilitation de la création et le développement de la ZIC. Finaliser le nouveau CPP est une étape importante pour augmenter et accroître la production pétrolière de la RDC, augmentant ainsi les recettes nationales. Nous attendons avec impatience de finaliser ce dossier avec nos partenaires», a déclaré le ministre Crispin Atama.
La valeur des blocs a augmenté au fil du temps en raison d’un nombre de facteurs, notamment: la signature de l’Accord ZIC -juillet 2007- dans lequel Nessergy a joué un rôle clé, déclenchant ainsi -potentiellement- une valeur significative pour la RD-Congo, et le second, la découverte du domaine Menongue qui a eu lieu après octobre 2006. En plus de ces deux événements, le cours du pétrole a radicalement changé à partir de USD55/baril en octobre 2006 à USD 110/baril aujourd’hui, à la date de la confirmation du transfert des droits.
 
Contexte de la participation de Fleurette
Le Groupe Fleurette détient de substantielles actions contrôlantes dans Nessergy et ce dernier détient 95% des 50% des droits que la République démocratique du Congo avait sous la Zone d’Intérêt Commun -ZIC- en accord avec l’Angola.
Ces droits sur l’offshore profond congolais ont été accordés à Nessergy en octobre 2006 par un contrat -CPP- signé par les ministères des Finances et des Hydrocarbures. Le CPP a reçu l’approbation de l’autorité suprême de la RD-Congo, le seul acte qui le rend effectif et applicable, en mars 2008. Ce CPP modèle-type est semblable à beaucoup d’autres approuvés en RD-Congo et a suivi le même cursus que tous les autres signés avant lui. Le bonus de signature est en accord avec l’exigence de base de la RD-Congo et a dû prendre en compte l’extension limitée du bloc et la difficulté d’exploitation d’un bloc offshore ultra-profond.
Les 5% restants appartenaient à Cohydro -la compagnie pétrolière de l’Etat Congolais. Nessergy, à ce jour, n’a pas de droits sur le pétrole dans la zone offshore ZIC. Nessergy est une entité de Fleurette. Pour plus de clarté et pour éviter tout doute, aucun fonctionnaire ou autorités n’ont un intérêt ou des droits juridiques ou bénéficiaires dans Nessergy.
Comme c’est la norme, Fleurette a payé USD 500.000 comme prime de signature pour avoir son contrat de partage et de production ratifié, aux côtés des deux autres compagnies pétrolières cotées, SOCO et Energulf. Par ailleurs, selon les termes du CPP, d’autres dépenses exigibles ont été versées que ce soit les impôts, les cotisations professionnelles liées aux exigences du code du travail, les dépenses d’exploitation courante liées aux pratiques usuelles à l’industrie du gaz et de pétrole, les coûts inhérents aux frais de formation et surtout les coûts de maintien de validité du permis d’exploration, sans oublier, différents bonus et/ou primes, payables à l’Etat congolais selon l’avancement du contrat.
Cet accord fixe les bases pour l’Angola et la RD-Congo d’accélérer la négociation d’un nouveau CPP qui profitera à la RD-Congo et permettra au pays de plus que doubler sa production de pétrole dans quelques années. Cela permettra d’améliorer le programme stratégique de la RD-Congo à aller plus loin dans l’exploration et l’exploitation du pétrole et intensifier ses efforts dans ce domaine. La ZIC est connue pour ses réserves prouvées et peut entrer en phase d’exploitation dans les 36 mois. Selon l’accord ZIC, toutes les réserves seront divisées par l’Angola et la RD-Congo. Cela va créer des revenus substantiels pour la RD-Congo sur une période de temps relativement courte. Cela n’aurait pas été possible sans la participation de Nessergy.
 
A propos du Groupe Fleurette
Le Groupe Fleurette est un groupe d’entreprises avec un investissement important dans divers secteurs, y compris les ressources naturelles, l’agriculture et les investissements sociaux dont l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, Operation Smile à Kinshasa et au Katanga, la construction et la rénovation des écoles dont Blaise Pascal à Lubumbashi ou la réhabilitation du zoo de Lubumbashi, etc.
Le Groupe Fleurette a une expérience éprouvée en termes de collaboration gagnant-gagnant avec d’autres entreprises en RDC, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont la Gécamines et bien d’autres. Fleurette se spécialise dans des projets industriels d’envergure en environnement à haut risque. Il est planificateur actif à grande échelle dans chaque entreprise, offrant toute l’assistance et l’expertise imaginable,  de la gestion de génie-conseil, à la planification financière, assurant l’achèvement en temps et dans les budgets approuvés de chaque projet. En janvier 2014, Fleurette rejoint l’ITIE -Initiative pour la transparence des industries extractives-, une initiative mondiale visant à améliorer la gouvernance dans les pays riches en ressources naturelle à travers la vérification et la publication complète des paiements de ses sociétés et les recettes publiques provenant des industries pétrolières, gazières et minières.
 
Un employeur, Un Investisseur et Un Contribuable de référence
Comme l’une des plus grandes entreprises privées de la RD-Congo, le Groupe Fleurette a investi plus d’USD 1,5 milliards dans l’acquisition et le développement de l’exploitation minière et d’autres actifs en RD-Congo. Grâce à son engagement continu à l’économie du pays, Fleurette a contribué à apporter des milliards de dollars en investissements connexes en RD-Congo, créant ainsi plus de 20.000 emplois directs, faisant de la société un des principaux employeurs du pays.
En outre, les partenariats du Groupe Fleurette et des entreprises conjointes sont parmi les principaux contribuables de la RD-Congo, contribuant des revenus importants pour l’Etat en 2012. Ces paiements d’impôts aident à soutenir les services publics de base, tels que les écoles, les routes et les centres de santé.
 
Un engagement à long terme en RDC
Dan Gertler, Conseiller principal du Groupe Fleurette, a commencé à investir dans le secteur diamantaire de la RD-Congo en 1997, à une époque ou peu d’autres sociétés internationales étaient prêtes à risquer de faire des affaires dans le pays déchiré par la guerre. Au cours de la dernière décennie, le Groupe Fleurette s’est élargi, du minerai de fer, de cuivre et de cobalt, à l’agriculture, au pétrole et au gaz. Citoyen et résident d’Israël et de la RD-Congo, Dan Gertler est engagé dans le développement des ressources naturelles du pays, tout en investissant dans les populations congolaises et leurs communautés comme le prouve la kyrielle des investissements sociaux dans l’ensemble du pays depuis plus d’une dizaine d’années.
 
L’organisme de bienfaisance le plus grand du pays
Grâce à la Fondation Famille Gertler et ses propres projets d’infrastructure et de bien-être social, le Groupe Fleurette a versé des millions de dollars à l’amélioration du citoyen la RD-Congo et de son peuple. Ces projets de bienfaisance se focalisent sur les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation, les infrastructures, l’aide d’urgence, la sécurité alimentaire et le développement culturel.

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