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Branle-bas de combat autour de la Constitution : la forte déclaration de Katumbi

Déclaration forte de Moïse Katumbi face aux craintes d’un projet de changement constitutionnel porté par le président Félix Tshisekedi.

Leader du principal parti d’opposition parlementaire, Katumbi n’a pas hésité de comparer Tshisekedi à un «dictateur» qui pourrait «risquer de se retrouver seul, chassé et abandonné», laissant derrière lui un peuple en révolte». Lisez plutôt l’intégralité de son message posté dimanche sur «X».

Décidément, Félix Tshisekedi ne reculera devant rien pour se maintenir au pouvoir au-delà de ce second mandat usurpé et assume avec grande fierté son statut de dictateur. Il l’a affiché à l’occasion de son adresse de ce samedi 16 novembre à la Place de la Poste de #Lubumbashi !

Durant six longues années, il a ignoré les préoccupations et les priorités des congolais. 

Aujourd’hui, la série de mensonges continue. Il prétend que pour mieux diriger, il doit changer la Constitution qui serait la cause des misères de la population. Et sa déclaration stupéfiante sur l’article 217 de notre Constitution, prétendument “concoctée à l’étranger par des étrangers”, ne fait que révéler son ignorance des principes juridiques dont la compréhension ne nécessite même pas une expertise en matière constitutionnelle.

Pour parvenir à ses fins et croyant peut-être ainsi faire oublier la faim, il s’adonne à une interprétation erronée de l’article 217 de notre constitution qui, dans son esprit et dans sa lettre, n’est ni une innovation ni une particularité de notre constitution. Pire, la souveraineté n’est pas à confondre avec le territoire.

Le Peuple est suffisamment mature pour ne pas oublier ses souffrances et les remplacer par une fausse panique que l’on voudrait créer en prêchant une déformation des termes constitutionnels clairs!

Toujours pour parvenir à ses fins, Félix Tshisekedi n’hésite pas à profaner la mémoire de nos martyrs. Hier, il appelait ces héros à faire le sacrifice ultime de leur vie pour préserver la Loi Fondamentale. Aujourd’hui, il piétine leur sang pour assouvir sa soif du pouvoir.

A cette allure, un dictateur risque de finir seul, chassé et abandonné, laissant derrière lui un peuple en révolte.

Moïse KATUMBI

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