La Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS- a franchi la barre de 55 millions de dollars des recettes pour le mois d’août 2022 contre une moyenne normale de 20 millions habituelle. Le mérite revient au management du Directeur général Jean Simon Mfuti et de toute son équipe, engagés à l’application sans failles de la réforme du régime général de la sécurité sociale en République démocratique du Congo.
Tirant récemment le bilan de l’an 1 de son mandat à la tête de l’opérateur public de la sécurité sociale, Jean Simon Mfuti a justifié, en premier lieu, le secret de ces performances historiques par l’amélioration des conditions de travail du personnel, la campagne de sensibilisation des assujettis et des locataires des maisons de la Caisse ainsi que l’encadrement de l’Inspection générale des finances -IGF. En deuxième lieu, des observateurs avisés s’accordent aussi à dire que cette remontée «spectaculaire» des ressources depuis 2021 est due à la patrouille financière de l’Inspection générale des finances.
Dans une récente déclaration à la presse, l’association des entreprises publiques a reconnu le bienfait de la patrouille financière dans la gouvernance du portefeuille de l’État et salué l’encadrement de l’Inspecteur général chef de service, Jules Alingete. «Si le Directeur général de la CNSS Jean Simon Mfuti a pu performer aujourd’hui, c’est essentiellement avec l’important apport de l’Inspection générale des finances», a témoigné un cadre de la Caisse, plaidant pour le soutien et le renforcement de la mission de l’IGF.
Ces performances sont dues en troisième lieu à l’implication des cadres et agents de la Caisse, à en croire les explications fournies par la délégation syndicale de la CNSS, en mai dernier, lors de la commémoration de la fête du travail. À cette occasion, les représentants des travailleurs ont exprimé leur satisfaction à la suite de l’application, par la Direction générale, des désidératas contenus dans leur cahier des charges.
Tout en remerciant le Directeur général, le docteur Jean Simon Mfuti Kiaku et la présidente du Conseil d’Administration Joséphine Shimbi, pour avoir concrétisé en un temps record toutes leurs revendications, notamment la révision de la convention collective, l’augmentation de salaire du personnel et la promotion générale des cadres et agents de la CNSS, ils ont fait part du travail décent caractérisé par le climat de paix qui règne au sein de cet établissement.
«Le travail décent répond aux quatre piliers, à savoir: un salaire décent, le droit au travail, la protection sociale et le dialogue social», a relevé la délégation syndicale, invitant les travailleurs au respect des heures de service conformément au règlement intérieur de l’entreprise. Le bureau national de la CNSS et les permanents ont profité de cette opportunité pour lancer un appel aux employeurs d’être en règle de cotisations sociales de leurs travailleurs afin d’éviter des pénalités. Ils ont aussi recommandé aux délégués syndicaux des autres entreprises de veiller aux cotisations de travailleurs et de vérifier si elles sont versées à la CNSS.
Natine K
