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Agression du Rwanda en RDC : Tshisekedi démonte les mensonges de Kagame

Les Chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont réunis les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba, capitale d’Ethiopie, pour le 36ème Sommet de l’Union africaine -UA. A la veille de cette rencontre annuelle, les Chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est -EAC- et celui de l’Angola ont tenu un mini-Sommet sur la guerre d’agression de la RD-Congo par le Rwanda sous couvert des terroristes du Mouvement du 23 mars -M23. Prenant la parole au cours de cette importante réunion, le Président RD-congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a démonté les mensonges du Président rwandais Paul Kagame, en accusant son pays de soutenir les terroristes du M23. Ce qui est corroboré par des experts des Nations unies, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, bien que Kigali s’en défende. Le Chef de l’Etat RD-congolais s’est dit, devant ses homologues, déterminé à défendre coûte que coûte chaque cm² de son pays, la RD-Congo.

«A Addis-Abeba, tout a été dit, mensonges démontés, engagements renouvelés. Le Président a, dans un élan patriotique fort, porté notre voix en rappelant notre choix pour la paix mais aussi notre détermination à défendre à tout prix chaque cm² de notre pays», a indiqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement RD-congolais, dans un tweet. La diplomatie agissante de Tshisekedi et son gouvernement porte des fruits.

Au cours de ce mini-Sommet, les dirigeants de plusieurs pays d’Afrique de l’Est ont appelé à un «retrait, d’ici le 30 mars, de tous les groupes armés dans l’Est de la RD-Congo en proie à des violences en proie à des violences en proie à des violences» et «au retour des personnes déplacées en raison du conflit». «Durant ce mini-Sommet, nous avons convenu que le M23 n’avait pas respecté ses engagements», a déclaré le ministre Patrick Muyaya. Et de souligner: «même Paul Kagame l’a reconnu».

Pour mettre fin aux manœuvres dilatoires justifiant le non-respect de la feuille de route de Luanda, a fait savoir le porte-parole du gouvernement RD-congolais dans un autre tweet, l’Angola se chargera avec le facilitateur Kenyatta de notifier au M23 les décisions du mini-Sommet d’Addis-Abeba et sa mise en œuvre immédiate. Par ailleurs, Patrick Muyaya a signifié que, pour «débarrasser» le Rwanda d’un autre prétexte fallacieux sur la présence des réfugiés RD-congolais sur son sol, le gouvernement a, lors de ce rendez-vous, pris l’engagement de travailler pour un retour rapide de ses compatriotes tout en respectant les règles de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés -HCR- et avec l’implication étroite des notabilités locales.

Au terme d’une réunion de la Commission paix et sécurité de l’UA en présence d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, la RD-Congo a bénéficié d’un autre soutien de plus. Il s’agit de Cyril Ramaphosa, qui s’est engagé à appuyer les efforts de la paix en RD-Congo. A Addis-Abeba, le Président Félix-Antoine Tshisekedi s’est entretenu avec Antonio Guterres et Charles Michel, président du Conseil européen. Il a eu des riches et francs échanges avec le Secrétaire général des Nations unies pour en finir une fois pour toute avec le cycle de violences à l’Est de la RD-Congo et voir comment rendre plus efficace la coopération FARDC-FIB-MONUSCO.

Pour déconstruire les discours mensongers du Rwanda sur un prétendu génocide en cours et d’autres fausses allégations, a signifié Patrick Muyaya, le Président Tshisekedi a aussi échangé avec Charles Michel sur la nécessité des sanctions pour arriver au respect strict de la feuille de route de Luanda. Une participation réussie pour Félix-Antoine Tshisekedi au 36ème Sommet d’Addis-Abeba, ponctuée par deux autres victoires diplomatiques de taille. Le Docteur Jean Kaseya, 53 ans, a été élu nouveau Directeur général du Centre africain pour la surveillance et la prévention des malades -CDC-, préféré au candidat guinéen, et remplace à la tête de la plus grande organisation sanitaire d’Afrique le Camerounais Nkengasong.

Enfin, la RD-Congo a raflé le droit de siéger l’année prochaine au Conseil de sécurité comme membre non permanent, une grande première pour le géant de l’Afrique centrale.

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