Le mini-Sommet des Chefs d’Etat sur la situation sécuritaire à l’Est de la RD-Congo s’est poursuivi le samedi dans un format bilatéral. Le médiateur et organisateur du sommet Joao Lourenço a rencontré séparément les Présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Paul Kagame. «Le Président Lourenço a fait savoir qu’il va poursuivre sa médiation auprès de chacun des protagonistes à Luanda dans le même format bilatéral séparé afin de convenir d’une issue favorable à cette question», a rapporté la Présidence de la RD-Congo.
Initialement prévus pour deux heures le vendredi 17 février, les travaux du mini-Sommet d’Addis-Abeba sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RD-Congo se sont poursuivis le samedi 17 février après la cérémonie d’ouverture de la 37ème Assemblée générale des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. A en croire la Présidence de la RD-Congo, la journée du vendredi a été marquée par les prises de parole des Présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Paul Kagame dans une séance à huis clos. «Aucune communication publique n’a été faite en dehors de l’annonce de suspension des travaux qui se sont pourvus samedi», rapporte-t-on.
Et d’ajouter: «tous les participants sont unanimes quant à la montée de tension entre les deux protagonistes». Lors dudit mini-Sommet, l’exposé du Président Tshisekedi a clairement désigné le régime du Rwanda comme instigateur et responsable de l’insécurité et du pillage des richesses RD-congolaises. «Comme à l’accoutumée, la partie rwandaise a développé sa rhétorique génocidaire», fait-on remarquer, précisant «qu’il n’y a pas eu de poignée de mains ni photo de famille à cette journée inaugurale».