Selon certaines indiscrétions, outre le président Joseph Kabila qui garde son poste suivant l’Accord signé à la Cité de l’UA à Kinshasa, il y aura un Premier ministre issu de l’Opposition politique, épaulé par 4 vice-Premiers ministres
Des sources proches de la Cité de l’Union africaine rapportent que le prochain gouvernement comportera au total 60 postes dont 47 portefeuilles ministériels, 9 vice-ministres et 4 vice-primatures. «La Majorité présidentielle aura 30 postes dont 2 vice-primatures, l’Opposition politique 20 dont 1vice-primature, la Société civile 10 dont 1 vice-primature également», confie-t-on.
Après la signature de l’Accord politique issu du dialogue dirigé par le facilitateur désigné par l’Union africaine Edem Kodjo à Kinshasa et boycotté par le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, l’attention est fixée sur l’application des résolutions dudit accord. Pour éviter au pays le chaos à la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila le 19 décembre prochain comme des élections n’ont pas eu lieu, les signataires ont des propositions qu’ils jugent concrètes. Notamment le président Kabila reste en fonction jusqu’à l’élection d’un nouveau président en avril 2018, le Premier ministre sera désigné parmi les membres de l’opposition politiques, les institutions nationales et provinciales restent en fonction. Il s’agit de l’Assemblée nationale, du Sénat, des Assemblées et des gouvernements provinciaux.
Des sources proches de la Cité de l’Union africaine rapportent que le prochain gouvernement comportera au total 60 postes dont 47 portefeuilles ministériels, 9 vice-ministères et 4 vice-primatures. «La Majorité présidentielle aura 30 postes 2 vice-primatures, l’Opposition politique 20 dont 1vice-primature, la Société civile 10 dont 1 vice-primature également», confie-t-on.
Ce partage est au cœur des chaudes discussions entre les délégués de la Majorité présidentielle et leurs collègues de l’Opposition politique. «Pour plus d’équilibre, l’Opposition réclame aussi 30 postes de portefeuilles et ou à défaut, se partager à part égale les postes avec la Majorité en fonction de 25 à chacune», annonce-t-on. Quand aux personnalités politiques, elles pourraient être insérées dans l’un ou l’autre camp selon leurs tendances politiques.
L’on apprend aussi que du côté de l’Opposition politique et la Société civile, l’élaboration des listes ne pose pas problème. Certaines sources indiquent même que ces deux composantes ont été déjà élaborées et transmises leurs listes à qui de droit. Il reste la nomination du Premier ministre issu de l’Opposition où les tractations se font entre les hommes de Kamerhe et de Kengo.
Ce n’est pas tout. A la Majorité présidentielle -MP-, la répartition des postes ministériels serait au cœur d’un grand débat entre les sociétaires. «Pour plus de crédibilité, il est souhaitable que le partis politiques désignent leurs délégués au gouvernement en dehors des chefs des partis politiques. Nous ne voulons pas que les mêmes têtes reviennent. Mais les chefs de ces partis font de la résistance», regrette-t-on.
Octave MUKENDI
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