Le projet Inga III doit permettre d’installer une capacité de production électrique de 4.800 MW qui viendrait compléter les barrages Inga I et Inga II, mis en service dans les décennies 1970 et 1980 et qui produisent actuellement 1.500 MW
L’administrateur de l’Agence américaine pour le développement international -USAID-, Rajiv Shah, en visite en RD-Congo, le Premier ministre RD-congolais Augustin Matata Ponyo ainsi que des experts RD-congolais et américains ont visité, lundi 16 décembre 2013, le site du barrage Inga III, dans la province du Bas-Congo, soit à 250 km en aval de Kinshasa sur le fleuve Congo.
Le projet de cette plus grande centrale hydroélectrique du monde demande l’investissement de USD 12 milliards. Par ailleurs, grâce au fleuve Congo, le deuxième au monde par son débit -40. 000m3/sec- après l’Amazonie, la RD-Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique unique en Afrique.
La RD-Congo qui va financer le projet avec près de USD 4 milliards, espère que les bailleurs et multilatéraux participeront au plan de financement de ce projet. Selon les projets du gouvernement, quelque 1.300 MW produits par le barrage seraient destinés aux industries minières du Katanga -Sud-Est de la RD-Congo-, qui ont atteint une production record de cuivre et de cobalt en 2012 mais dont le développement est limité par le manque d’énergie disponible.
Selon des chiffres officiels, le reste de la production de ce barrage serait dévolu à la population RD-congolaise, dont 9% seulement dispose aujourd’hui d’un accès à l’électricité. Lors de sa visite à Inga, Shah a déclaré que rassembler USD 12 millions demande l’implication de plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et l’implication significative du secteur privé.
«Afin de rassembler ce montant pour effectivement rendre ce projet réel, tous ces partenaires doivent voir vraiment une gouvernance, un leadership qui soit vraiment disponible pour que ce projet aille de l’avant», a-t-il affirmé. Interrogé sur le financement des Etats-Unis au projet Inga III, Shah a précisé que, pour le moment, il ne peut pas dire le montant exact que les Etats-Unis vont mettre sur la table.
«Nous nous engageons à continuer de discuter avec le gouvernement d’ici. Il était encore trop tôt pour parler du montant que les Etats-Unis seraient prêts à investir dans le projet Inga III. Mais les Etats-Unis attendaient un certain nombre d’engagements politiques et de réformes du gouvernement RD-congolais, notamment en matière de gouvernance économique, avant de s’engager financièrement», a expliqué Rajiv Shah.
Le projet Inga III doit permettre d’installer une capacité de production électrique de 4.800 MW qui viendrait compléter les barrages Inga I et Inga II, mis en service dans les décennies 1970 et 1980 et qui produisent actuellement 1.500 MW. La construction du barrage Inga III sera octroyée, sous forme de concession, à un consortium sélectionné sur appel d’offres qui sera connu au second semestre 2014.
A ce jour, trois consortium ont été présélectionnés: China Three Gorges Corporation et Sinohydro -Chine-, Daewoo et Posco -Corée du Sud- et SNC-Lavalin -Canada-, Actividades de construccion y Servicios -ACS- et Eurofinsa -Espagne. Selon l’administrer général de la Société nationale d’électricité -SNEL-, Eric Mbala, le début des travaux Inga III est prévu en octobre 2015 en vue d’une mise en service en 2020 avec 3.500 MW.
L’intérêt des bailleurs pour Inga III a été renforcé par la signature d’un accord, fin octobre 2013, entre l’Afrique du Sud et la RD-Congo par lequel Pretoria s’engage à acheter 2.500 MW produits par cette usine. Ce qui est perçu comme un bon gage de viabilité financière du projet.
L’administrateur de l’USAID et les délégations RD-congolaise et américaine ont visité les installations d’Inga en compagnie de représentants de la Banque mondiale -BM- et de la Banque africaine de développement -BAD-, deux institutions multilatérales prêtes à financer le grand projet Inga III.
Grâce au fleuve Congo, le deuxième au monde par son débit -40. 000m3/sec- après l’Amazonie, la RD-Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique unique en Afrique. Ses ressources hydroélectriques sont estimées à 100.000 MW, soit plus du tiers du potentiel africain.
Près de la moitié de ses capacités de production énergétique est concentrée sur le seul site d’Inga -40.000 MW. A ce jour, la puissance électrique installée en RD-Congo est de 2.500 MW, dont 97% d’origine hydraulique. Les deux barrages mis en service dans les années 1970, Inga I et Inga II, en cours de réhabilitation.
Christian BUTSILA
L’administrateur de l’Agence américaine pour le développement international -USAID-, Rajiv Shah, en visite en RD-Congo, le Premier ministre RD-congolais Augustin Matata Ponyo ainsi que des experts RD-congolais et américains ont visité, lundi 16 décembre 2013, le site du barrage Inga III, dans la province du Bas-Congo, soit à 250 km en aval de Kinshasa sur le fleuve Congo.
Le projet de cette plus grande centrale hydroélectrique du monde demande l’investissement de USD 12 milliards. Par ailleurs, grâce au fleuve Congo, le deuxième au monde par son débit -40. 000m3/sec- après l’Amazonie, la RD-Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique unique en Afrique.
La RD-Congo qui va financer le projet avec près de USD 4 milliards, espère que les bailleurs et multilatéraux participeront au plan de financement de ce projet. Selon les projets du gouvernement, quelque 1.300 MW produits par le barrage seraient destinés aux industries minières du Katanga -Sud-Est de la RD-Congo-, qui ont atteint une production record de cuivre et de cobalt en 2012 mais dont le développement est limité par le manque d’énergie disponible.
Selon des chiffres officiels, le reste de la production de ce barrage serait dévolu à la population RD-congolaise, dont 9% seulement dispose aujourd’hui d’un accès à l’électricité. Lors de sa visite à Inga, Shah a déclaré que rassembler USD 12 millions demande l’implication de plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et l’implication significative du secteur privé.
«Afin de rassembler ce montant pour effectivement rendre ce projet réel, tous ces partenaires doivent voir vraiment une gouvernance, un leadership qui soit vraiment disponible pour que ce projet aille de l’avant», a-t-il affirmé. Interrogé sur le financement des Etats-Unis au projet Inga III, Shah a précisé que, pour le moment, il ne peut pas dire le montant exact que les Etats-Unis vont mettre sur la table.
«Nous nous engageons à continuer de discuter avec le gouvernement d’ici. Il était encore trop tôt pour parler du montant que les Etats-Unis seraient prêts à investir dans le projet Inga III. Mais les Etats-Unis attendaient un certain nombre d’engagements politiques et de réformes du gouvernement RD-congolais, notamment en matière de gouvernance économique, avant de s’engager financièrement», a expliqué Rajiv Shah.
Le projet Inga III doit permettre d’installer une capacité de production électrique de 4.800 MW qui viendrait compléter les barrages Inga I et Inga II, mis en service dans les décennies 1970 et 1980 et qui produisent actuellement 1.500 MW. La construction du barrage Inga III sera octroyée, sous forme de concession, à un consortium sélectionné sur appel d’offres qui sera connu au second semestre 2014.
A ce jour, trois consortium ont été présélectionnés: China Three Gorges Corporation et Sinohydro -Chine-, Daewoo et Posco -Corée du Sud- et SNC-Lavalin -Canada-, Actividades de construccion y Servicios -ACS- et Eurofinsa -Espagne. Selon l’administrer général de la Société nationale d’électricité -SNEL-, Eric Mbala, le début des travaux Inga III est prévu en octobre 2015 en vue d’une mise en service en 2020 avec 3.500 MW.
L’intérêt des bailleurs pour Inga III a été renforcé par la signature d’un accord, fin octobre 2013, entre l’Afrique du Sud et la RD-Congo par lequel Pretoria s’engage à acheter 2.500 MW produits par cette usine. Ce qui est perçu comme un bon gage de viabilité financière du projet.
L’administrateur de l’USAID et les délégations RD-congolaise et américaine ont visité les installations d’Inga en compagnie de représentants de la Banque mondiale -BM- et de la Banque africaine de développement -BAD-, deux institutions multilatérales prêtes à financer le grand projet Inga III.
Grâce au fleuve Congo, le deuxième au monde par son débit -40. 000m3/sec- après l’Amazonie, la RD-Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique unique en Afrique. Ses ressources hydroélectriques sont estimées à 100.000 MW, soit plus du tiers du potentiel africain.
Près de la moitié de ses capacités de production énergétique est concentrée sur le seul site d’Inga -40.000 MW. A ce jour, la puissance électrique installée en RD-Congo est de 2.500 MW, dont 97% d’origine hydraulique. Les deux barrages mis en service dans les années 1970, Inga I et Inga II, en cours de réhabilitation.
Christian BUTSILA