La suppression des taxes qui entravent la relance de l’agriculture reste le credo de la Fédération des entreprises du Congo -FEC- en cette période pour relever le niveau de l’économie. C’est en fait le plaidoyer que les délégués de la FEC a fait auprès de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, qui les a reçus mercredi 2 septembre 2020 dans la salle des banquets du Palais du peuple. Étant donné que la rentrée parlementaire de la session de septembre, prévue pour le 15 du même mois, s’approche, la présidente de la Chambre basse du Parlement RD- congolais a tenu à échanger avec la FEC sur l’état de l’économie du pays après la période de confinement et en ce moment difficile de la pandémie de Covid-19.
«L’économie du pays va mal», a déclaré l’administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge, qui a conduit la délégation auprès du bureau de l’Assemblée nationale. Dans sa déclaration faite à l’issue de la réunion avec la présidente de la Chambre basse, l’administrateur délégué de la FEC a été formel: «Nous appelons les autorités du pays à un courage politique pour sauver l’économie nationale. Ce courage consiste à la suppression de toutes les taxes qui entravent la relance du secteur agricole. C’est sur ce secteur que le pays peut s’appuyer pour relancer son économie».
Selon Kimona Bononge, c’est ce plaidoyer que la FEC a fait auprès de la présidente de l’Assemblée nationale. La délégation du patronat RD-congolais a estimé que le pays a besoin d’un courage politique pour relever son économie qui est essentiellement basée sur les ressources minières, dont la part est de plus de 50% à l’économie nationale.
«Le courage politique porte sur une autre façon de diversifier les activités économiques, c’est de penser à l’agriculture. Parce que ce pays était avant tout agricole avant de devenir minier. Avant, nous consommions ce que nous produisions nous-mêmes», a fait savoir l’administrateur délégué des patrons RD-congolais. Et de renchérir: «la FEC a beaucoup apprécié le fait que, pour la première fois de l’histoire, avant l’ouverture de la session de septembre qui est essentiellement budgétaire, la présidente de l’Assemblée nationale a eu le souci d’avoir le point de vue de la FEC sur la situation économique du pays. Et nous avons non seulement fait le diagnostic de l’économie nationale, mais nous avons aussi fait des recommandations pouvant faciliter la relance du secteur économique du pays», a-t-il conclu.
Dorian KISIMBA