Le DG de la DGDA a agréé une aire en douane virtuelle située à l’adresse de la résidence du gérant d’Autopamo, une agence en douane officiellement reconnue par l’ex-OFIDA. Au banc des accusés: Pele Mongo, ancien collaborateur du gérant de l’agence victime
Pele Mongo a été un des collaborateurs du propriétaire de l’Agence Autopamo, sise 2155, quartier Ville-Basse, commune de Matadi, ville du même nom. Entre les deux, la brouille s’est installée à la suite d’un crédit que Pele Mongo a contracté auprès d’une banque au nom de l’Agence mais à l’insu du gérant. Même mis à l’écart, l’ancien collaborateur indélicat est revenu à la charge via des moyens frauduleux. Il a acquis une portion de parcelle contiguë au siège de son ancien employeur et a pu se procurer des documents d’agrément de la Douane en faveur de sa propre agence, Agemi, en qualité d’aire de dédouanement.
Cependant, Autopamo crie au scandale, faisant état de faux en écriture dans le chef de Pele Mongo. Pièces à conviction: l’adresse de la nouvelle aire de dédouanement, 2155, quartier Ville-Basse, commune de Matadi, la même que celle de l’Agence Autopamo et des faux renseignements contenus dans la décision d’agrément et la lettre de transmission où sont pourtant apposées les signatures de Deo Rugwiza. Les observateurs en déduisent que Pele Mongo aurait fourni des faux renseignements à la DGDA s’il n’a pas bénéficié de la complicité des services de la Douane, qui se sont arrangés pour piéger leur propre Directeur général.
Autopamo est en passe d’être victime d’une présumée escroquerie de la part de son ancien collaborateur Pele Mongo si l’Etat ne sévit pas. Au banc des accusés, l’ancien dirigeant sportif qui se serait bien gardé du scandale si les documents brandis comme délivrés à Agemi, sa propriété, par la DGDA n’avaient pas prêté à équivoque.
Il apparait des informations douteuses sur les deux documents attribués à la DGDA: la décision d’agrément n° DGDA/DG/DRF/2012/539 du 29/08/2012 portant agrément de l’aire de dédouanement aux installations de la société Agemi et la lettre de transmission y relative. Les spécialistes trouvent à redire quant au fond et à la forme de ces documents.
Ils considèrent qu’il s’agit d’un faux en écriture parce que l’en-tête, le logo, la date, la référence de la lettre de transmission datée le 5 septembre 2012, le pied de page ainsi que la signature de Rugwiza auraient été scannés, copiés puis collés au document fabriqué par Pele Mongo. Présomptions renforcées par la reprise de la localisation du Directeur provincial de la DGDA/Bas-Congo à Lubumbashi -voir fac similé- et de l’adresse des installations de la nouvelle aire de dédouanement, qui est en réalité celle du gérant de l’agence Autopamo, où sont également abrités les bâtiments et où il n’y a même pas d’espace pour stationner une remorque ou stocker un conteneur 20’.
Les mêmes critiques valent pour l’en-tête, le logo, la date, le numéro, le paraphe et la signature de Rugwiza qui accompagnent la décision d’agrément dont le fond pose aussi problème. Selon certaines indiscrétions glanées à la Douane, le rapport de visite effectuée par les services de la DGDA, en exécution de l’ordre de mission n° DG/DRH/2012/372, et l’avis favorable émis par la Direction provinciale de la DGDA Bas-Congo, aux termes du message-phonie n° DP-BC/ILP/SDRF/DIR/2012 se révèlent des faux en écriture.
Pire, les deux documents brandis par Agemi ou du moins leurs copies sont introuvables à la DGDA/Bas-Congo. Une occasion pour un agent d’ironiser: «Il faudrait aller les chercher à la DGDA/Katanga ou dans les archives de la Direction générale».
Mais qui a donc pu établir ces documents exhibés par Pele Mongo? Deux hypothèses plausibles: soit Pele Mongo a fourni des faux renseignements à la DGDA. Soit le DG Rugwiza a été piégé par ses propres services complices du patron d’Agemi.
Au-delà de ces faits répréhensibles, des commentaires fusent. Leurs auteurs sont d’avis que l’octroi d’un pareil agrément contraste avec l’engagement du gouvernement à améliorer le climat des affaires dans la mesure où il expose les opérateurs économiques du secteur de l’import-export aux escrocs comme l’a très souvent déploré la FEC.
Ils craignent aussi que le bénéficiaire ne s’en serve pour soustraire frauduleusement les marchandises destinées à la douane vers une aire de dédouanement virtuelle sans s’acquitter des droits et autres taxes dus à la DGDA. Ces faits montrent, selon les observateurs, le peu de respect de leurs auteurs pour les lois du pays. La Justice ainsi que les ministères des Finances et de l’Economie s’en trouvent interpellés.
Tino MABADA
Pele Mongo a été un des collaborateurs du propriétaire de l’Agence Autopamo, sise 2155, quartier Ville-Basse, commune de Matadi, ville du même nom. Entre les deux, la brouille s’est installée à la suite d’un crédit que Pele Mongo a contracté auprès d’une banque au nom de l’Agence mais à l’insu du gérant. Même mis à l’écart, l’ancien collaborateur indélicat est revenu à la charge via des moyens frauduleux. Il a acquis une portion de parcelle contiguë au siège de son ancien employeur et a pu se procurer des documents d’agrément de la Douane en faveur de sa propre agence, Agemi, en qualité d’aire de dédouanement.
Cependant, Autopamo crie au scandale, faisant état de faux en écriture dans le chef de Pele Mongo. Pièces à conviction: l’adresse de la nouvelle aire de dédouanement, 2155, quartier Ville-Basse, commune de Matadi, la même que celle de l’Agence Autopamo et des faux renseignements contenus dans la décision d’agrément et la lettre de transmission où sont pourtant apposées les signatures de Deo Rugwiza. Les observateurs en déduisent que Pele Mongo aurait fourni des faux renseignements à la DGDA s’il n’a pas bénéficié de la complicité des services de la Douane, qui se sont arrangés pour piéger leur propre Directeur général.
Autopamo est en passe d’être victime d’une présumée escroquerie de la part de son ancien collaborateur Pele Mongo si l’Etat ne sévit pas. Au banc des accusés, l’ancien dirigeant sportif qui se serait bien gardé du scandale si les documents brandis comme délivrés à Agemi, sa propriété, par la DGDA n’avaient pas prêté à équivoque.
Il apparait des informations douteuses sur les deux documents attribués à la DGDA: la décision d’agrément n° DGDA/DG/DRF/2012/539 du 29/08/2012 portant agrément de l’aire de dédouanement aux installations de la société Agemi et la lettre de transmission y relative. Les spécialistes trouvent à redire quant au fond et à la forme de ces documents.
Ils considèrent qu’il s’agit d’un faux en écriture parce que l’en-tête, le logo, la date, la référence de la lettre de transmission datée le 5 septembre 2012, le pied de page ainsi que la signature de Rugwiza auraient été scannés, copiés puis collés au document fabriqué par Pele Mongo. Présomptions renforcées par la reprise de la localisation du Directeur provincial de la DGDA/Bas-Congo à Lubumbashi -voir fac similé- et de l’adresse des installations de la nouvelle aire de dédouanement, qui est en réalité celle du gérant de l’agence Autopamo, où sont également abrités les bâtiments et où il n’y a même pas d’espace pour stationner une remorque ou stocker un conteneur 20’.
Les mêmes critiques valent pour l’en-tête, le logo, la date, le numéro, le paraphe et la signature de Rugwiza qui accompagnent la décision d’agrément dont le fond pose aussi problème. Selon certaines indiscrétions glanées à la Douane, le rapport de visite effectuée par les services de la DGDA, en exécution de l’ordre de mission n° DG/DRH/2012/372, et l’avis favorable émis par la Direction provinciale de la DGDA Bas-Congo, aux termes du message-phonie n° DP-BC/ILP/SDRF/DIR/2012 se révèlent des faux en écriture.
Pire, les deux documents brandis par Agemi ou du moins leurs copies sont introuvables à la DGDA/Bas-Congo. Une occasion pour un agent d’ironiser: «Il faudrait aller les chercher à la DGDA/Katanga ou dans les archives de la Direction générale».
Mais qui a donc pu établir ces documents exhibés par Pele Mongo? Deux hypothèses plausibles: soit Pele Mongo a fourni des faux renseignements à la DGDA. Soit le DG Rugwiza a été piégé par ses propres services complices du patron d’Agemi.
Au-delà de ces faits répréhensibles, des commentaires fusent. Leurs auteurs sont d’avis que l’octroi d’un pareil agrément contraste avec l’engagement du gouvernement à améliorer le climat des affaires dans la mesure où il expose les opérateurs économiques du secteur de l’import-export aux escrocs comme l’a très souvent déploré la FEC.
Ils craignent aussi que le bénéficiaire ne s’en serve pour soustraire frauduleusement les marchandises destinées à la douane vers une aire de dédouanement virtuelle sans s’acquitter des droits et autres taxes dus à la DGDA. Ces faits montrent, selon les observateurs, le peu de respect de leurs auteurs pour les lois du pays. La Justice ainsi que les ministères des Finances et de l’Economie s’en trouvent interpellés.
Tino MABADA