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Bahati lavé, le secrétaire général à l'Économie tord le cou à la rumeur du détournement des primes

Pour le SG Christophe Kalala, «cette campagne d’intox est une action de sape savamment orchestrée par ceux qu’il qualifie des fauteurs de troubles au moment où le ministère de l’Economie nationale ne ménage aucun effort pour soutenir et booster l’économie RD-congolaise surtout en cette période aussi sensible»
Indigné par des faussetés distillées dans certaines presses il y a quelques jours, le Secrétaire général à l’Economie nationale, Christophe Kalala Ngoyi, est sorti de sa réserve pour tordre le cou à la fausse rumeur selon laquelle le ministre Modeste Bahati aurait détourné des primes des aviseurs.
Le SG Kalala Ngoyi rétorque clairement aux «agitateurs» que la rétrocession n’est pas à confondre avec une quelconque prime budgétaire.
«Le ministre Bahati n’est qu’une victime de la part de ceux qui tiennent à perturber le climat de travail à travers des pratiques prohibées par le Code de bonne conduite de l’agent public de l’Etat». C’est une mise au point du Secrétaire général à l’Economie nationale destinée à démentir les bruits tendant à ternir l’image du ministre de l’Economie Bahati Lukwebo.
Christophe Kalala Ngoyi est formel: «Cette campagne d’intox est une action de sape savamment orchestrée par des fauteurs de troubles au moment où le ministère de l’Economie nationale ne ménage aucun effort pour soutenir et booster l’économie RD-congolaise surtout en cette période aussi sensible».
Contrairement à la confusion que certains veulent entretenir dans les esprits de l’opinion, il y a à dégager que la rétrocession dont bénéficient les services d’assiettes au prorata de leurs réalisations est actuellement encadrée sur base de la lettre n° CAB/MIN.FINANCES/CF/JK/2016/252 du 25 avril 2016 du Ministre des Finances, relative au plafonnement et à la répartition de la rétrocession aux services d’assiettes selon qu’il s’agit des services majors ou des autres services parmi lesquels figure le Ministère de l’Economie nationale d’une part et la circulaire ministérielle n° CAB/MIN.FINANCES/2016/02 du 30 mai 2016 portant uniformisation de la clé de répartition de la rétrocession auxdits services d’autre part.
Puis, si la prime budgétaire est d’une valeur plus ou moins fixe, ce n’est pas le cas pour la rétrocession qui, du reste, est un revenu ponctuel dont la hauteur est fonction de la réalisation. Et Kalala de faire encore le point: «il n’y a donc pas lieu d’embrouiller l’opinion ou de chercher à l’embarquer dans la confusion pour exiger le même montant à chaque rétrocession». Les propos du SG prouvent à suffisance qu’il n’y a aucun détournement au ministère de l’Economie nationale, que le ministre Bahati Lukwebo a été faussement accusé.
Comme le SG Kalala, plusieurs sources au cabinet du ministre et au secrétariat général affirment que Modeste Bahati ne gère pas les fonds destinés aux frais de fonctionnement du secrétariat général. Comment alors détourner un fonds qu’on n’a jamais géré.
Dans cette logique, un cadre du secrétariat général à l’ECONAT témoigne en faveur du ministre: «Vous -le ministre Bahati- n’avez ménagé aucun effort pour la recherche des voies et moyens susceptibles d’améliorer tant soit peu les conditions sociales de travail pour le ministère de l’Economie nationale. Et cela sans distinction des grades et encore moins de sexe». Et de renchérir: «Les échos qui nous viennent du gouvernement attestent combien vous vous investissez pour la réalisation des assignations du ministère. Pour cela, nous sommes reconnaissants et soyez-en gratifié».
Un autre confirme: «Contrairement aux autres ministres, nous avons les informations attestant que le ministre Bahati ne gère ni les frais de fonctionnement du cabinet, environ 12 millions de francs congolais- ni les 5 millions de francs destinés à l’administration». Voici que Bahati a été lavé de tout soupçon par les cadres et agents de l’Administration du ministère de l’Economie nationale. Le débat est clos.
Christian BUTSILA
Patrick NZAZI

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