La célébration de la Journée internationale de l’enfant africain, le 16 juin, n’est pas passée sous silence à Kinshasa. L’orphelinat Sourire d’enfant a organisé une journée portes-ouvertes pour permettre aux invités de passer quelques bonnes heures avec ses pensionnaires. Aussi de découvrir les conditions d’accueil de cet orphelinat situé à la hauteur de Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula. Pour l’occasion, son ambassadrice, la chanteuse Licelv Mauwa a présenté officiellement la chanson qu’elle a écrite et interprétée qui devient donc l’hymne de l’ASBL Sourire d’enfant.
«Chacun a un rêve à réaliser. Le nôtre est de donner le sourire aux enfants qui en ont besoin», c’est le leitmotiv de l’orphelinat «Sourire d’enfant» qui a organisé une journée portes-ouvertes, vendredi 16 juin, de ses installations au quartier Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula où les pensionnaires qui y sont hébergés bénéficient d’une affection rien à envier avec ceux qui vivent dans leurs familles respectives. Une activité organisée à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année en guise du souvenir de la manifestation, à Soweto, des milliers d’élèves sud-africains noirs qui protestaient contre la qualité inférieure de leur éducation.
Au nom de la fondatrice de l’orphelinat, Laurence Dimbenza Nzau en déplacement, Winnie Batoka, responsable des Relations publiques de «Sourire d’enfant», a profité de revenir sur le contexte de cette la célébration de cette journée. A en croire ses propos, au-delà d’une simple commémoration, il s’agit pour les Etats africains, préoccupés par le bien-être de leurs enfants et partant, du devenir du continent, de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur une situation de violation des droits de l’enfant et de prendre des mesures appropriées afin d’assurer davantage son mieux-être.
Ce qui explique, sans aucun doute, le choix du thème de la Journée internationale de l’enfant africain: «L’agenda 2030 pour un développement durable en faveur des enfants en Afrique: accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances». Les pensionnaires de la Maison d’accueil spécialisée de Kinshasa «Sourire d’enfant», fiers d’être africains et d’avoir une peau noire, ont saisi cette occasion pour dire non à l’exploitation de l’enfant. Souriant, ces enfants ont déclamé quelques poèmes pour la circonstance. Ils ont démontré à l’assistance qu’ils bénéficient d’une formation intégrale grâce. Ce, grâce au côté cœur du couple Nzau et autres partenaires visant à offrir le sourire aux enfants vulnérables, venus de différents coins de la RD-Congo, abandonnés à la maternité ou dans la rue suite à la mort de leurs mamans à l’enfantement, soit au décès des parents.
Visiblement, ces enfants logés dans cet orphelinat se sentent chez eux, a-t-on constaté lors de la journée portes-ouvertes. Portant tous le nom de Nzau, à la seule différence des prénoms, ils vivent dans une totale fraternité. Une vraie famille se crée. Pour marquer cette journée, l’orphelinat s’est associé à la chanteuse RD-congolaise Licelv Mauwa, son ambassadrice qui profite de son art pour conscientiser chacun, essentiellement les décideurs, sur l’amélioration de la situation des enfants mais aussi des femmes.
Licelv a profité pour lancer officiellement l’hymne de l’orphelinat «Sourire d’enfant» qu’elle a écrite et interprétée. Sa contribution à la mobilisation des partenaires sociaux de divers horizons pour la cause des enfants. «En tant qu’humain, la situation de ces enfants nous préoccupe tous. Voilà l’une des motivations de la composition de la chanson. J’ai trouvé qu’il est tellement important d’offrir le sourire à ces orphelins. Ils en ont vraiment besoin. Et moi en tant que chanteuse, je traduis cela par mon art», a-t-elle confié tout en saluant les conditions d’hébergement de ces enfants.
Créé en février 2016, l’orphelinat «Sourire d’enfant» compte aujourd’hui 13 enfants dont le plus jeune a 1 mois et le plus âgé 13 ans.
Patrick NZAZI

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