Quatre diplômés du département du film de l’Ecole du théâtre et du film de Lubumbashi -ETL-: Marie-Arnold Kwezi, Richard Ngoy, Pitchou Nday et Trésor Mbikavu qui ont créé l’ASBL de production de films «Pixel Studio», viennent de créer un long-métrage «Une vie sans vue». L’avant-première de cette œuvre cinématographique est prévue le 19 novembre prochain à 18 heures en la salle du Bâtiment du 30 juin à Lubumbashi.
Le film relate les problèmes que rencontrent les personnes aveugles dans la société. C’est une histoire vraie d’un jeune homme de 16 ans qui a perdu irréversiblement la vue à cause d’une infection de la rétine, alors qu’il était séminariste pour devenir prêtre catholique.
L’Eglise catholique n’acceptant pas de prêtres aveugles ou handicapés dans son clergé, le courageux jeune homme s’est alors orienté vers une autre discipline et il a obtenu son diplôme de licencié en Droit à la Faculté de Droit de l’Université de Lubumbashi. Il travaille depuis une dizaine d’années dans un cabinet d’avocat de la place.
Les réalisateurs du film «Une vie sans vue» ont observé les difficultés d’intégration sociale que les aveugles éprouvent dans tous les domaines et à tous les niveaux de la vie. Ceci les a conduits à rechercher les causes majeures à la base de ce phénomène qui remonte à la nuit des temps.
«Ce beau documentaire nous montre qu’aujourd’hui la cécité n’est un handicap que si on la considère comme telle. Il nous rapproche de nos frères et sœurs qui mènent une vie sans vue. Il nous éclaire quant à la compréhension de la cécité par les aveugles eux-mêmes ainsi que de la communauté qui l’entoure», a souligné Joseph Leonard, directeur de l’Interface université société -IUS- de l’Université de Lubumbashi, qui a toujours accordé beaucoup d’importance au soutien des artistes par l’organisation de vernissages, expositions, premières de films, festivals de théâtre, création de pièces de théâtre et de films avec son Ecole du théâtre et du film de Lubumbashi -ETL.
Christian BUTSILA
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