L’homosexualité. Ce phénomène social qui nage à contrecourant de la société, fait objet du tout premier roman de Prospère Gubarika, intitulé «Péril en demeure». Poète, professeur des universités et doyen de la Faculté de lettres et sciences humaines de l’Université pédagogique nationale -UPN-, Gubarika, dans un entretien avec AfricaNews, confie que son roman est une sonnette d’alarme face à l’homosexualité. «Il est très important de passer de la phase du tabou à une autre plus précise et plus claire pour remédier à ce fléau qui est également à la base de la destruction de la famille, plus vielle institution sociale à protéger jalousement», estime-t-il.
Dans les civilisations nègres, les questions sexuelles demeurent un tabou. L’homosexualité, qui monte en flèche dans les sociétés africaines, semble revêtir d’un aspect spirituel rongeant cette société au point d’y inverser les valeurs. Ce phénomène, considéré purement comme un phénomène social, a retenu l’attention de Prosper Gubarika, poète et professeur des universités, qui, dans son premier roman intitulé «Péril en demeure» et paru en 2016, y consacre une réflexion aussi profonde que cohérente. «J’ai posé un problème de nation qui se pose avec acquitté. Suite à la mondialisation, les jeunes se transforment et vont à des déviations sexuelles», explicite Gubarika.
Une fausse note dans l’harmonie de la famille
Dans son roman, il décrit l’homosexualité comme une fausse note dans l’harmonie de la famille, plus vieille institution sociale humaine et fondement des nations. «Lorsque le foyer est mis en déséquilibre, c’est toute la société qui en souffre», lâche-t-il. Et d’expliquer: «dès lors qu’elle est en danger, toute la nation est perturbée. Celle-ci souffre à cause des comportements hypocrites, la déloyauté, l’infidélité ambiante due à l’immoralité sexuelle au nom d’une certaine liberté, la duplicité…».
Gubarika considère l’homosexualité comme un problème auquel une solution idoine doit être trouvée. Ce problème, selon l’auteur, est une alerte faite face à la problématique du choix du conjoint. «Il faut opérer un bon choix, être fidèle et loyal à ses paroles. Egalement, il faut apprendre comment faire usage d’une liberté en vue d’une nécessité de préserver l’équilibre familial et conjugal», conseille le doyen de la Faculté des Sciences de l’information et de la communication de l’Université pédagogique nationale -UPN.
Revenant sur l’intitulé de son roman, Prosper Gubarika laisse entendre: «la demeure est ici prise comme un lieu, un domicile où vivent les gens. Elle est une place de sécurité pour tout individu. S’il y a péril, il y a un danger qui guette les habitants de cette demeure. Ici, la demeure c’est la famille, cellule de base de la nation. Ce roman est une sorte de sonnette d’alarme dans la mesure où l’homosexualité est un phénomène nouveau risquant de gangrener la nation si on y fait attention».
Parousia MAKANZU

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