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Tshisekedi-Kagame: probable rencontre à l’initiative de Macron

Des sources concordantes ont évoqué mardi à New-York le programme d’une rencontre probable entre le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue du Rwanda, Paul Kagame, autour du Président français, Emmanuel Macron.

Après la torpeur observée depuis les sommets de Nairobi au Kenya et de Luanda en Angola, les choses tendent à bouger en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Kinshasa et Kigali sont brouillés depuis la reprise des activités armées par les terroristes du M23, appuyés et équipés par Kigali. Des experts des Nations Unies ont récemment affirmé avoir les preuves que le Rwanda a soutenu le M23. Des accusations rejetées par Kigali mais que Félix Tshisekedi a réitérées face aux caméras du monde, fustigeant les méthodes de Kagame et l’hypocrisie de la communauté internationale.

À New-York, aussitôt après la cérémonie d’ouverture de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies et quelques heures avant son oral, le Président Félix Tshisekedi a été reçu en tête-à-tête par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. La rencontre s’est déroulée dans les bureaux du SG de l’ONU au 27ème niveau du Palais des verres. Aucune déclaration n’a été faite à la presse à l’issue de cette entrevue de près d’une heure. La rencontre intervient au lendemain d’une déclaration de Guterres sur la faiblesse de l’action militaire des casques bleus de la MONUSCO diversement commentée au sein de l’opinion congolaise et internationale.

L’on croit savoir que les deux personnalités ont abordé cette question d’autant plus que dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire général de l’ONU a indiqué que la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo fait partie des principaux défis de paix à travers le monde.

«Les risques pour la paix et la sécurité mondiales sont immenses», a-t-il dit avant d’évoquer que «en République Démocratique du Congo, les groupes armés de l’Est terrorisent les civils et activent les tensions régionales». Le départ définitif des casques bleus de la MONUSCO a certainement été abordé au cours de cette rencontre.

Tous ces sujets n’ont pas manqué d’être abordés par le Président de la République dans son allocution devant les dirigeants du monde entier réunis au siège des Nations-Unies.

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